Messagerie : Blue Mind s'ouvre aux communications unifiées
Blue Mind a présenté, après huit mois de développement, la version 3 de sa solution de messagerie collaborative open source. Si la V2 marquait des avancées en matière d'ergonomie, la V3 se distingue par ses nouvelles fonctionnalités. En tête de liste, l'intégration de la messagerie instantanée avec le protocole standard XMPP, le client Web intégré à l'application et le support des discussions de groupe, indique ITespresso.fr.
Blue Mind s'ouvre aussi aux communications unifiées via des passerelles avec la solution XIVO d'Avencall. A la clé, une gestion étendue de la voix?: click-to-call, synchronisation des statuts de présence et du calendrier avec la téléphonie. Les outils de recherche liés au webmail, à l'agenda et aux listes de contacts évoluent également. La technologie «?full text?» se substitue à l'IMAP à travers le moteur ElasticSearch, qui prend en charge les requêtes multi-dossiers, multi-boîtes et multicritères, tout en indexant archives et pièces jointes.
Identification automatique
Autre nouveauté, la gestion des étiquettes («?tags?») personnelles et globales pour faciliter l'organisation des rendez-vous. Ça bouge aussi sur le volet de l'authentification?: la connexion sur le poste de travail Windows déclenche l'identification automatique de l'utilisateur sur l'application Web Blue Mind. Une fonction non encore opérationnelle sur OS X. L'environnement desktop d'Apple gagne toutefois le support du protocole CalDAV pour la synchronisation de l'application Calendrier.
Passé le nouveau proxy IMAP qui optimise certaines commandes pour libérer la charge serveur, le connecteur Outlook est désormais actualisé automatiquement lors de la mise à jour du serveur Blue Mind. La gestion des calendriers multiples est effective sur iPhone. avec un support préliminaire sur la dernière version d'Android (4.4 «?KitKat?»).
Concurrencer Exchange
Le chantier de la localisation linguistique se poursuit en parallèle. L'allemand, l'italien, le chinois et le polonais s'ajoutent aujourd'hui à l'anglais, au français, à l'espagnol et au slovaque.
Disponible en mode Web, mais aussi pour les terminaux mobiles, la solution est également compatible avec les clients lourds POP/IMAP/SMTP. Sa mise en oeuvre sur un ou plusieurs serveurs Linux s'effectue «?en deux clics?». Des API ouvertes font la jonction avec les applications tierces.
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Challenger face à Microsoft Exchange, IBM Lotus Notes ou encore Zimbra, l'éditeur français dispose de références assez variées. Le ministère de l'Intérieur, l'INSEAD de Toulouse, le Conseil général du Tarn-et-Garonne, l'association AIDES (lutte contre le sida), les Mairies de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Bagneux (Hauts-de-Seine), Dreux (Eure-et-Loir) et Périgueux (Dordogne), notamment, ont adopté Blue Mind.
300 000 euros de financement
Basé à Toulouse, l'éditeur Blue Mind capitalise sur la circulaire Ayrault de septembre 2012 relative aux «?Orientations pour l'usage des logiciels libres dans l'administration?». Sa dernière levée de fonds -?300 000 euros auprès d'investisseurs privés, dont l'un rattaché à Cisco?- remonte à juin 2013. Une première étape dans un plan de financement qui s'échelonnera jusqu'à 2015, avec des ambitions portées vers l'international.
Signalons également que Blue Mind est partie prenante du projet «?secret virtual cloud?», aux côtés de Bull et Itrust, qui vise à intégrer une couche de sécurité dans le «?cloud souverain?».
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