Microsoft veut faire d'AX 2009 de la Dynamics !
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
La nouvelle version d'AX intègre les attentes des grandes PME/PMI : mieux piloter financièrement, améliorer les écrans et simplifier la gestion de la conformité et des risques.
Clairement positionné sur le haut du mid-market, Microsoft AX ne prétend pas rivaliser avec Oracle ou SAP sur les grands comptes. Il adresse néanmoins les PME/PMI jusqu'à 2.000 salariés.
Sur le bas du marché (entreprises de 20 jusqu'à 500 employés), l'éditeur de SQL Server avait déjà fortement amélioré NAV en proposant une version 5 fortement améliorée fin mars 2007. AX attendait donc une évolution majeure depuis la sortie de sa version 4 en septembre 2006. Une excellente occasion pour Microsoft d'intégrer ou d'améliorer toutes les demandes de ce segment d'entreprises, et de redynamiser les ventes. En effet, la solution intègre désormais le paysage ERP français, comme le reconnaissaient déjà plusieurs éditeurs concurrents dans notre dossier ERP.
Une vision internationale intégrée avec planification budgétaire évoluée
Dans une période de rachats, de concentrations ou de regroupements d'entreprises de taille moyenne, Microsoft Dynamics AX 2009 (eh oui : pas de version 5, mais un millésime.) propose de nouvelles fonctions multisites et de nouveaux services pour administrer des processus complexes de gestion financière et logistique. Le support de plusieurs entités juridiques sur une même instance favorise une visibilité unique et consolidée de toutes les informations financières et logistiques des filiales à travers le monde. Une évolution qui répond effectivement aux demandes de rationalisation et de planification globales. Pour accentuer cette orientation et jouer la synergie entre ses produits, AX 2009 s'intègre naturellement au serveur Office PerformancePoint pour élaborer des scénarios de planification, optimiser la consolidation financière ou la planification budgétaire.
Une interface ciblée, conviviale et plus efficace
Côté utilisateur, AX 2009 joue la carte de l'interface personnalisée basée sur des rôles, via un portail affichant en temps réel pour chaque utilisateur les informations et les tâches auxquelles il accède en un clic. Évidemment, l'éditeur utilise ses atouts, et souligne que l'interface de type Office permet une prise en main aisée et une adoption rapide. Or, cela incarne justement un des freins à l'adoption d'un ERP. Bien entendu, ce type de profilage respecte les processus métier et s'effectue en conformité avec les règles d'accès et d'autorisation de la politique de sécurité de l'entreprise. Selon Microsoft, une formation minimale permet à l'utilisateur de générer des rapports évolués selon son rôle, ou (sans formation) via des rapports préconfigurés afin de l'aider dans ses prises de décisions.
Quand la conformité devient une vertu
Le respect des réglementations et des obligations légales qui se multiplient devient une préoccupation croissante et un poste de coût conséquent. Pour apporter une réponse à cette priorité stratégique des dirigeants, des financiers et des managers, AX 209 dispose d'un centre de conformité unique pour accéder aux règles de contrôles, aux indicateurs-clés de performance et aux informations de conformité. En outre, des l'automatisation de processus métier concourent au respect des procédures opératoires standards et limitent les risques encourus. Enfin, Microsoft propose des options nationales pour aider l'entreprise à respecter les obligations réglementaires de 36 pays. Les rôles s'avèrent également intéressants pour la gestion des risques, car ils sécurisent l'accès aux informations les plus sensibles et stratégiques, par exemple avec l'accès réservé au portail dirigeant pour identifier les risques de conformité ou d'évaluer les performances de l'entreprise (financières, opérationnelles, informatique, etc.)
Autant d'améliorations qui favoriseront la promotion de cette solution par les intégrateurs auprès de leurs clients. Et qui permettront à Microsoft de faire jouer la synergie entre ses produits pour augmenter le caddie moyen des entreprises. De bonne guerre face à des géants de plus en plus gros.