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Oracle VM, nouveau challenger de la virtualisation

Avec Oracle VM, la base de données et les applications Oracle ou tierces parties certifiées disposent d'une 'appliance' virtuelle open source, un conteneur les affranchissant d'une grande partie des contraintes matérielles

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Oracle VM, nouveau challenger de la virtualisation

San Francisco -. Oracle vient d'inaugurer sa grand-messe Oracle OpenWorld en Californie, avec plus de 42.000 visiteurs, plus de 1.600 ateliers, des dizaines de journalistes du monde entier. Une foule impressionnante, assidue aux conférences, par milliers. Tout le quartier du Moscone Center a revêtu les couleurs rouge et noir d'Oracle.

Une excellente occasion pour l'éditeur américain d'annoncer des évolutions majeures. Et dès ce lundi 12 novembre au matin, première annonce de taille: Oracle VM. Ce logiciel serveur de virtualisation maison s'appuie sur l'hyperviseur Xen (récemment racheté par Citrix) peut accueillir les applications Oracle, mais aussi celles d'éditeurs tiers. Une précaution salutaire, lorsqu'on constate à quel rythme Oracle rachète ses concurrents ou partenaires. « Notre solution est trois fois plus performante que les offres existantes des autres éditeurs », prétend l'éditeur.

En tout état de cause une chose est sûre, avec des machines physiques bien calibrées, la virtualisation offre des performances records face à des architectures purement physiques.

Open Source et licences de support raisonnable

L'éditeur inscrit la virtualisation dans la poursuite de stratégie de Grid Computing affranchissant l'utilisateur des contraintes liées aux serveurs physiques ou à l'installation de divers logiciels tiers. Bien entendu, cette offre répond aux attentes de consolidation et de sécurisation (haute disponibilité) des entreprises, à un coût record. En effet, Oracle VM (basé sur la technologie Open Source de l'hyperviseur Xen) sera disponible gratuitement en téléchargement dès mercredi 14 novembre (attention au décalage -moins neuf heures- avec San Francisco) sur https://www.oracle.com/virtualization.

Par ailleurs, l'administration des machines virtuelles s'effectue en mode Web via un simple navigateur. Depuis cette interface graphique, l'administrateur crée et gère des pools de serveurs virtuels sous des architectures matérielles x86 à 32 ou 64 bits. Et chaque machine virtuelle dispose de ses propres ressources virtuelles: CPU, interfaces réseau, stockage et système d'exploitation.

Bien entendu, le support Enterprise est payant, mais les tarifs sont raisonnables pour du 24/7: à partir de 499 dollars par an et par instance jusqu'à 2 processeurs, et 799 dollars par instance avec un nombre de processeurs illimité. Oracle propose le support mondial Linux et Windows en tant que système d'exploitation hôte: Oracle Enterprise Linux 4 et 5 ; RedHat Enterprise Linux 3,4, et 5 ; Windows 2003, Server 2003 et XP. D'autre part, l'installation et le déploiement ont été simplifiés et accélérés grâce à des images de machines virtuelles préconfigurées d'Oracle Database et Oracle Enterprise Linux.

Certifier pour s'imposer

Avec cette offre, Oracle autorise désormais le clustering intégré, la virtualisation, la gestion du grid computing, mais aussi le support de Linux, des SGBD, du middleware et des applications.

Pour réussir à pénétrer le marché avec ces produits et ce type de technologie, de multiples produits doivent être certifiés. Évidemment, les premiers produits certifiés Oracle VM sont le SGBD Oracle, le middleware Fusion et les applications maison: Oracle 10.2.0.3 et 11.1, Application Server 10gR2 et 10gR3, Enterprise Manager 10.2.0.4, TimesTen 7.0.3.1, Oracle Berkeley DB 4.6, E-Business Suite 11.5.10 et 12, PeopleSoft Enterprise 9.0, PeopleTools 8.49.07 et suivants, Siebel CRM 8 et Hyperion 9.3.1. De plus, de nombreux acteurs apportent leur support à cette initiative via des partenariats comme AMD et sa technologie VT, Dell, HP, NetApp, Pillar Data, Emulex, Liquid Computing, QLogic. Et la plupart des dirigeants de ces entreprises sont présents à Oracle Open World.

L'heure des appliances virtuelles a sonné, et les initiatives de ce type devraient se multiplier. Déjà, BEA propose WebLogic Server Virtual Edition, une offre de "virtual appliances" pour ses produits, tarifées au nombre d'instances déployées. Et qui donc a proposé de les racheter ?. Et qui a refusé l'offre ?. À suivre.

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