Teams : Microsoft renchérit dans la bataille des « espaces de travail »
Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le
Pour affirmer Teams comme un « espace de travail », Microsoft renforce la composante low code et l'intégration des applications tierces.
Comment faire d'une application un « espace de travail » ? En y intégrant des outils tiers. Dropbox et Slack font partie des entreprises à s'être engagées sur cette voie. Microsoft a adopté la même stratégie avec Teams.
Ce dernier gère, à l'heure actuelle, l'intégration d'applications au niveau des canaux et des chats. La prochaine étape consistera à élargir le périmètre aux réunions.
Les développeurs pourront commencer à expérimenter cette extension d'ici à fin juillet. Elle prendra plusieurs formes :
Microsoft mentionne cinq partenaires : Polly et Open Agora (sondages), Miro (tableau blanc), iCIMS et HireVue (recrutement).
Power Apps : le levier Dataflex
Autre source de renforcement de Teams : favoriser la conception d'applications par les utilisateurs mêmes.
La nouvelle composante Dataflex s'inscrit dans cette logique. Fondée sur le Common Data Service (renommé Dataflex Pro), elle est censée apporter une plate-forme de données qui permette le développement low code avec Power Apps, sans quitter la messagerie.
L'ensemble arrivera en préversion publique au mois d'août. Microsoft prévoit d'introduire, en parallèle, des capacités no code autour du moteur de création de chatbots Power Virtual Agents.
Un SOC pour les salles Teams
Il y a également du nouveau pour Microsoft Teams Rooms. Cette offre, héritière des Skype Rooms Systems, accompagne la mise en place et la gestion de salles de réunion. Elle se fonde sur un centre de contrôle associé à des équipements certifiés (Cestron, HP, Lenovo, Logitech, Yealink).
Teams Rooms est accessible avec certaines éditions d'Office 365. Mais aussi dans le cadre d'une licence spécifique. Jusqu'alors nommée Meeting Room, elle est rebaptisée Teams Rooms Standard.
Il s'agit de faire la différence avec la déclinaison Teams Rooms Premium. Avec elle, c'est Microsoft qui prend en main la gestion - distante - des appareils. Le tout avec l'appui d'une équipe montée sur le modèle des centres opérationnels de sécurité.
L'offre est disponible dans une vingtaine de pays ; pas la France. Elle est facturée à la salle de réunion.
Illustrations © Microsoft