Windows 10 : l'OS multidevices réellement allégé ? (épisode 2)
Suite de notre série consacrée au dernier OS de Microsoft. Avec Windows 10, Microsoft propose un système universel : PC, tablettes, smartphones et objets connectés. De surcroît, Continuum permet de passer aisément du desktop au mode tablette.
Avec Windows 8, Microsoft avait fait l'erreur de trop miser sur le mode 'Metro', au détriment du desktop. Ce ne sera pas le cas avec Windows 10, qui sépare clairement les deux environnements.
L'OS dispose d'un véritable mode desktop, avec son menu démarrer et la possibilité de lancer les applications universelles dans des fenêtres. Plus de mélange des genres donc entre les modes desktop et tablette. À noter, l'entrée en lice d'une passerelle très puissante : Continuum.
En mode desktop, nous retrouvons :
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- Les vignettes de Windows 8 dans le menu démarrer ;
- Les applications universelles en mode fenêtré ;
- Un gestionnaire de bureaux virtuels.
En mode tablette, le tout est automatiquement basculé vers :
- Les vignettes en page d'accueil ;
- Les applications en plein écran ;
- Un gestionnaire d'applications.
La similitude est évidente et la transition immédiate. Notez que les applications Windows classiques seront prises en charge directement par le mode tablette. même si quelques bugs ont été constatés lors de notre essai avec la dernière build de Windows 10.
Un OS vraiment universel
Selon le type de terminal, le mode desktop pourra ne pas être présent. Sur les smartphones par exemple. Toutefois, et c'est là l'autre nouveauté de Windows 10, un seul et même OS sera proposé sur tous les formats de terminaux : les PC x86 ; les tablettes x86 ou ARM ; les smartphones x86 ou ARM. La présence ou non du mode desktop ne sera donc pas limitée par l'OS installé, mais par le format de la machine, et les choix opérés par le constructeur.
Avec Windows 8 et Windows Phone 8, les applications sont devenues universelles. Avec Windows 10, ce traitement est appliqué à l'OS lui-même. De quoi grandement faciliter le travail des développeurs. Le système s'accompagnera même de passerelles permettant de transformer les applications Android et iOS en titres Windows.
Il monte aussi en gamme avec de nouvelles cibles comme l'Internet des Objets. Certes, nous ne parlons pas ici d'un OS complet et autonome, mais d'un sous-ensemble permettant de déployer des applications Windows connectées sur des cartes mères embarquées, comme le Raspberry Pi 2 par exemple. Là encore, le travail des développeurs sera facilité par la proximité entre la version classique de Windows 10 et Windows 10 IoT Core.
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Un OS vraiment léger ?
Pour mieux aborder le marché des tablettes, et pour s'attaquer à celui des smartphones, Windows 10 avait besoin d'une cure d'amaigrissement. De nouveaux systèmes de compression intégrés à l'OS se chargent de faire ménage parmi les ressources inutilisées. Le gain est de plusieurs gigaoctets sur un système vierge. Notre installation de Windows 10 64 bits pèse ainsi moins de 12 Go, et encore moins avec la compression NTFS.
C'est bien, mais l'inquiétude reste de mise. Depuis Windows Vista, les OS Microsoft tendent en effet à prendre du poids au fur et à mesure des mises à jour. Poids qu'ils ne perdront jamais par la suite, du fait d'une gestion hasardeuse des ressources téléchargées et installées. Notre système de production en Windows 7 Pro 64 bits + Office affiche ainsi 30 Go pour le seul dossier Windows. Une version fraîchement installée de Windows 10 Pro présente un dossier Windows de 11 Go. C'est mieux. mais pour combien de temps ?
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