Windows - Linux: Interopérabilité ou compatibilité, ça peut coûter... cher
Interopérabilité ou simple compatibilité? Le débat rebondit depuis quelques jours en Europe. Mais le vrai débat serait ailleurs: le coût ! Ce jeudi 10 décembre à 11H, un rendez-vous « live » sur le Web permettra de comparer les coûts d'exploitation entre RedHat versus SuSE Linux, entre autres.
L'un des sujets chauds de cette fin d'année 2009 est incontestablement la question de l'interopérabilité, plutôt que la rivalité souvent stérile entre le 'logiciel libre' et les logiciels dits « propriétaires » (*)
Chez Solucom, société de conseil et d'ingénierie qui doit souvent arbitrer de telles tensions sur le terrain, Sébastien Renard, directeur technique (« Practice Architecture SI »), estime que ce n'est pas l'essentiel ou pas le seul point problématique. Invité à la table ronde en direct sur le Web ce jeudi 10 décembre à 11 heures, il s'exprimera sur le sujet.
« On voit fort heureusement les environnements de programmation se rapprocher, comme dans le cas de .Net et Mono. Les éditeurs coopèrent. Tant mieux, d'accord. Et les hyperviseurs de virtualisation, que ce soit VMware ou d'autres, apportent de la compatibilité. Mais le véritable enjeu, le vrai problème, c'est de réduire les coûts!« , s'exclame Sébastien Renard.
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« Le plus délicat, une fois que l'on a mis en place la virtualisation c'est de rendre moins complexe et de simplifier la gestion, l'exploitation« .
Il persiste : « Le tableau de l'équation économique de la virtualisation n'est pas aussi beau qu'on l'a souvent promis! C'est cher! Et en outre, on a tendance à oublier les responsables de l'exploitation qui doivent démêler tout cela« .
Que peuvent répondre Novell et Microsoft, les deux compétiteurs alliés depuis 2006 autour, précisément, de l'interopérabilité entre Windows et Linux?
Réponse: l'un des objectifs de leur coopération vise précisément à réduire les coûts du support. Y compris s'il s'agit d'un environnement RedHat: ils s'engagent à « baisser les coûts de 50% « immédiatement« .
Et Microsoft Novell d'insister:
« Nous ne parlons pas de TCO (Total cost of ownership) mais bien de réduire de près de moitié les coûts d'exploitation. Là où plusieurs options -savamment différenciées chez RedHat- peuvent coûter 5.000 euros sur 3 ans, notre offre descend à 3.000 euros.« , affirment de concert Alfonso Castro et Philippe Desmaison, responsables, pour la France, du programme « Interoper-Ability » chez Microsoft et Novell, respectivement.
Ils s'exprimeront eux aussi en direct, ce jeudi 10 décembre à 11H, en s'appuyant notamment sur des témoignages, dont celui du groupe « La Poste Suisse » qui explique comment il a réduit ses dépenses d'exploitation et réinvestit dans des projets métiers innovants.
« Nous prenons le pari: venez et soumettez-nous vos configurations. Nous ferons le calcul de ce que vous pouvez gagner !« , déclarent tout de go, les deux partenaires, « co-opétiteurs ».
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Web-Conférence en direct, ce jeudi 10 Décembre, 11h00 : Quelles passerelles entre Windows et l'Open Source. Quelles sont les retombées de l'accord de collaboration technologique, signé en novembre 2006 et visant à rendre interopérables des applications Windows, .Net et Linux ? Qui revend et valide quoi, entre SUSE Linux ES et Windows (sans oublier RedHat)? Comment réduire de moitié les coûts d'exploitation dans un tel environnement, surtout virtualisé ? Grâce à un support commun? Session interactive, avec le témoignage de La Poste Suisse. Sondage, réponses aux questions. Animée par: Silicon.fr Durée: 50 mn. Renseignements, inscription: cliquer ici
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(*) . Récemment, des éditeurs de logiciel dits « propriétaires » ont fait du lobbying pour tenter d'assouplir le projet d'interopérabilité européen EIF (European Interoperability Framework) en faisant valoir qu'un logiciel « fermé mais compatible » pouvait être admis comme « logiciel ouvert« .
La réaction des 'puristes' inconditionnels de l'Open Source ne s'est pas fait attendre. Ainsi, l'association April (Association pour la promotion et la recherche en informatique libre) a vigoureusement protesté contre ce projet de révision d'un texte fondateur de l'EIF 2.0.
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