Dossier spécial - le RSE réorganise l'entreprise
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Nouvel outil de collaboration visant à optimiser l’organisation de l’entreprise, faut-il pour autant céder aux sirènes du réseau social ? Eléments de réponse dans notre dossier spécial RSE.
Malgré la méfiance que les réseaux sociaux de types Facebook ou Google+ inspirent aux entreprises, celles-ci se doivent de reconnaître que les plates-formes de réseautage constituent des outils performant de productivité aux mêmes titres que la messagerie, le partages de fichier, la vidéocommunication ou autre wiki.
Encouragés par la jeune génération, dite «Y», qui s’emparent de ces outils sociaux (notamment à caractères professionnels chez LinkedIn, Viadeo…) pour trouver l’information, les éditeurs se jettent sur l’aubaine pour proposer des plates-formes taillées aux besoins de l’entreprise : les RSE, réseaux sociaux d’entreprise. IBM en premier lieu avec sa gamme sociale IBM Connections, mais aussi Microsoft avec Yammer, Salesforce.com avec son RSE Chatter ou même Google qui intègre Google+ à ses Apps for Business, sans oublier une myriade d’acteurs plus ou moins indépendants (Bluekiwi, Jive, Podio…).
Il n’en reste pas moins que les freins sont nombreux : risques de fuites, perte de temps, défiance des salariés qui voient les RSE comme un outil de surveillance, maîtrise technique, choix de l’architecture, ouverture ou non vers l’extérieur, intégration avec le SI, l’interopérabilité, modèle économique et, au final, le succès non garanti d’adhésion à l’outil.
Souvent mis en avant comme l’outil appelé à remplacer la messagerie et son volume d’e-mails phagocyteurs, le RSE s’inscrit-il comme la plate-forme révolutionnaire qui remodèle à bon escient l’organisation de l’entreprise pour l’adapter aux évolutions incessantes des besoins du marché ? Une question, parmi d’autres, qu’aborde notre dossier spécial réseaux sociaux d’entreprise.
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