Pour gérer vos consentements :

Lexmark intègre ses imprimantes dans le poste de travail

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le

Lexmark fait le pari d'intégrer harmonieusement ses imprimantes laser au sein des environnements de travail. Les promesses s'énoncent en termes de modularité, de niveau sonore, de durabilité et d'optimisation du coût total de possession.

Aux entreprises qui souhaitent adapter leurs imprimantes laser à l'évolution des environnements de travail en les intégrant dans une logique globale de gestion documentaire, Lexmark destine un contrôleur d'extension polyvalent.

Référencé MX6500e au catalogue du fabricant américain, ce module combine, sous l'angle du multifonction connecté, un dispositif de numérisation, un écran couleur tactile de 26 cm et plusieurs applications embarquées, pensées pour offrir un accès rapide à des fonctions métiers clés, dans une logique multi sites.

Dématérialisation des actifs

Passé la problématique centrale, en l'occurrence l'optimisation du coût total de possession des systèmes d'impression, plusieurs enjeux transparaissent en toile de fond. Tout particulièrement la dématérialisation et ses implications sur la rentabilisation des actifs stratégiques. Illustration avec des options de numérisation directe vers Microsoft SharePoint (2007, 2010) ou divers emplacements distants (email, FTP, imprimante tierce), mais aussi un système de « scanner intelligent », qui simplifie la capture d'images.

Le concept s'applique notamment au cartes d'identité : l'acquisition s'effectue en recto-verso et les deux faces sont automatiquement regroupées sur une même page. Autres solutions intégrées, la détection des codes-barres, un système de marque-pages pour pointer directement vers des ressources Internet fréquemment imprimées ou encore un gestionnaire de raccourcis pour automatiser es tâches fréquentes.

La capacité de numérisation est annoncée à 5000 pages par jour, à une cadence de 60 images par seconde en couleur (jusqu'à 86 en noir et blanc). La vitesse d'impression varie selon l'imprimante connectée : de 50 à 70 pages par minute, jusqu'en résolution 1200 ppp, avec un délai de 4 secondes pour la première page, la prise en charge de nombreux supports jusqu'au format A3 et une compatibilité PCL (5e, 6) / PostScript 3.

Une interface polyvalente

Équipée d'un processeur à 900 MHz et de 512 Mo de RAM (extensibles à 1536 Mo), la MX6500e est compatible avec les 10 modèles monochromes qui composent les séries MS710 et MS810 de Lexmark. Elle en est solidaire via une liaison USB 2.0, mais sa connectique inclut également l'Ethernet Gigabit, un second port USB et, en option, des ports série / parallèle ainsi que le Wi-Fi 802.11n. Autre gage d'évolutivité, un emplacement destiné à accueillir des cartes d'extension, typiquement de la mémoire auxiliaire, un micrologiciel, un système d'authentification sécurisée ou des polices de caractère.

Si les promesses s'expriment également en termes d'accessibilité, notamment aux personnes à mobilité réduite, l'empreinte sur le poste de travail (20 kg et près de 60 cm en longueur) passe au second plan, tout comme les nuisances sonores (47 dBA en fonctionnement) et la consommation électrique (en moyenne, 8,8 kW par semaine).

Engagé dans une restructuration de ses activités avec l'objectif d'opérer une distanciation vis-à-vis du mass market, Lexmark pose là les jalons d'une offensive dont le périmètre ne dépassera pas la technologie laser. Frappé par les impacts répétés de la crise économique mondiale, le groupe high-tech basé à Lexington (Kentucky) a récemment revendu, pour environ 78 millions d'euros, ses systèmes d'impression jet d'encre au Japonais Funai Electric.

Voir aussi

Quiz Silicon.fr : incollable sur les grands noms du monde IT ?

 

La rédaction vous recommande