Cloud souverain : quels candidats pour les trois contrats
OVH, Atos, Capgemini. Le point sur les fournisseurs qu'on sait ou qu'on suppose positionnés sur l'appel d'offres pour le cloud souverain.
Qui pour animer le « nouveau cloud souverain » ?
Après l'échec du projet Andromède, l'État a relancé une initiative, détaillée dans une circulaire du 8 novembre 2018.
Objectif : développer « une offre hybride capable de s'adapter [.] aux différents niveaux de sensibilité des données et des applications ».
Cette offre hybride se composera de trois « cercles » :
- Un cloud « interne » à usage interministériel. Il comprendra trois instances qui devront progressivement devenir une offre IaaS et PaaS sur base OpenStack. Les données, traitements et applications sensibles y seront accueillis.
- Un cloud « dédié » qui s'appuiera sur « une offre [.] standard d'un industriel du secteur ». L'État entend y héberger des données, des traitements et des applications « d'une sensibilité moindre, mais nécessitant un certain niveau de pérennité ».
- Un cloud « externe ». Il sera constitué d'un catalogue d'offres génériques - notamment SaaS, y compris des poids lourds américains - que porteront des centrales d'achat. Il est question d'y accueillir des données, des traitements et des applications « peu sensibles ».
L'AFP évoque trois candidats pour ce cloud « externe » : Capgemini, un groupement Atos / SCC et la SSII d'origine suisse SoftwareONE.
La désignation se fera en décembre.
Bruno Le Maire a indiqué cette même échéance la semaine passée. Mais le ministre de l'Économie et des Finances a fait référence à OVH et à 3DS Outscale. Sans spécifier la nature de leur implication potentielle dans la « stratégie en cercles ».
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