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SANSymphony 10 de Datacore facilite le déploiement de SAN virtuel

A l'occasion de la sortie de la version 10 de SANSymphony, le CEO de Datacore George Texeira est revenu sur les avancées et les dernières fonctionnalités de la solution. Elle vise à faciliter la virtualisation du stockage et l'intégration des solutions modernes de stockage.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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SANSymphony 10 de Datacore facilite le déploiement de SAN virtuel

Difficile de désarçonner George Texeira, CEO de Datacore Software, dans le domaine du stockage. Depuis plus de 15 ans, il est un des zélotes de la virtualisation du stockage avec comme credo « Software driven ». Mais ce monde évolue et l'offre SANSymphony de DataCore passe en version 10. « En l'espace de 2 ans, le marché s'est transformé avec l'arrivée de la mémoire flash et des SSD », constate le dirigeant. Il évoque aussi les récentes annonces capitalistiques autour de Fusion IO, Pure Storage. « Il s'agit de belles aventures, mais il y a fort à parier qu'EMC et NetApp ne se laisseront pas concurrencer longtemps. »

Une virtualisation du stockage agnostique

Au centre des débats, il y a donc la gestion par les entreprises de leurs ressources de stockage. L'offre SANSymphony propose un système de gestion qui est capable d'administrer des environnements hétérogènes de stockage allant des environnements physiques, virtualisés et même dans le cloud. Aujourd'hui, l'heure est à la virtualisation du stockage ou le software defined storage. « Il y a eu deux annonces qui vont dans ce sens : ViPr d'EMC et vSAN de VMWare », explique George Texeira. Il ajoute que « c'est une bonne chose pour nous, cela valide notre vision du futur du stockage qui passe par le logiciel et non plus par le hardware ». Il reste néanmoins critique sur le caractère propriétaire des offres concurrentes. « vSAN fonctionne avec VSphere et l'offre EMC fonctionne sur les équipements EMC. » Il y a donc encore trop de porosité entre le matériel et le logiciel.  Et même si des efforts sont réalisés notamment sur OpenStack autour du projet de Policies Storage qui permettra la mise en place de différentes politiques de stockage au sein d'un cluster (spécifications géographiques et nombre de réplications par exemple), George Texeira reste dubitatif. « Il s'agit d'une bonne orientation, mais il y a trop d'acteurs avec des intérêts différents. »

Eviter les silos de stockage

L'idée avec SANSymphony 10 est de créer facilement un SAN virtuel en intégrant les différentes ressources de stockage. « Aujourd'hui, les responsables informatiques s'interrogent sur la mémoire flash et sur les SSD. Nous avons mené une enquête qui révèle qu'ils pensent que ces technologies sont encore relativement chères et s'adressent à certaines applications comme les bases de données, analyse George Texeira. Ces technologies sont devenues une brique de stockage et il faut réinventer la façon dont on les gère. »  Au final, en fonction des coûts, de l'existant et des besoins d'évolutions, l'entreprise se retrouve avec « des silos de stockage », d'où la nécessité d'un outil d'unification. La solution répond à plusieurs stratégies d'entreprises pour aller vers la virtualisation explique le dirigeant. « Fédérer du hardware existant autour de la virtualisation, créer un SAN virtuel ou intégrer mémoire flash ou des SSD avec les autres solutions de stockage. »

Une solution évolutive

Il explique que SANSymphony 10 est capable de gérer 15 classes de stockage en fonction de la qualité de la donnée (chaude, froide, etc.) et a été optimisé pour la mémoire flash en intégrant des fonctionnalités de réplication, de snapshot, de mirroring ou de thin provisionning . «  Par ailleurs, la version 10 se muscle en acceptant l'évolutivité des ressources de stockage. Elle est capable de prendre en charge jusqu'à 50 millions d'IOPS et des pools d'une capacité de 32 Po dans un cluster de 32 serveurs », argumente George Texeira. La solution fonctionne avec des serveurs x86 et ne nécessite qu'un ou deux nodes (pour la redondance), « pour VMware, l'offre vSAN nécessite la présence d'au moins 3 nodes pour fonctionner », tacle George Texeira. Il revendique aussi un changement dans les tarifs des licences qui débutent à partir de 3300 euros HT par serveur.

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