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Kubernetes : les marqueurs de la montée en puissance

Architecture des déploiements, outils de gestion, fournisseurs. Les données de la CNCF apportent des indicateurs sur la manière dont Kubernetes est adopté.

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le
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Kubernetes : les marqueurs de la montée en puissance

Peut-on encore parler de conteneurs sans Kubernetes ?

La position prépondérante de ce dernier transparaît dans une enquête que la Cloud Native Computing Foundation a réalisée auprès de sa communauté.

Menée entre septembre et octobre 2019, elle a engendré 1 337 réponses, 38 % émanant d'Europe.


Au pointage précédent, effectué en juillet 2018, 73 % des répondants avaient déclaré utiliser des conteneurs en production ; et 58 %, Kubernetes.

Cette fois-ci, ils sont respectivement 84 % (+ 11 points). et 78 % (+ 20 points).

L'architecture des déploiements évolue moins sensiblement. Une grande partie regroupe toujours 2 à 5 clusters.

Helm reste l'outil d'empaquetage le plus populaire.

Pour ce qui est de l'ingress (gestion de l'accès externes au services dans un cluster), nginx reste en pole (62 % de taux d'usage en production). Il devance HAProxy (22 %) et Envoy (19 %).

L'isolation des ressources se fait majoritairement par l'intermédiaire des namespaces (75 % environ). Suivent la séparation des clusters (50 % environ) et l'usage d'étiquettes (20 %).

Au global, plus d'un tiers des organisations (34 %) ont désormais au moins 1 000 conteneurs en production. Elles étaient 27 % au pointage précédent. Le service géré d'AWS est exploité dans près de 30 % des cas. Idem pour l'offre concurrente de Google.

Le « changement culturel » dans l'équipe de développement reste le principal obstacle au déploiement des conteneurs. Viennent ensuite la sécurité et la complexité.

Serverless et cloud public

Toutes applications confondues, la CNCF note une accélération des cycles de mise en production. C'est au moins une fois par jour chez 27 % des répondants (+ 12 points). Et au moins une fois par semaine chez 28 % (+ 8 points).

Les approches hybrides consistant à automatiser en partie la mise en production progressent, à 41 % (+ 16 points). Dans le même temps, les processus purement manuels se réduisent (- 13 points, à 14 %). Les outils de CI/CD y sont pour beaucoup. Jenkins reste le plus populaire (58 %) devant GitLab CI/CD (34 %) et CircleCI (13 %).

Le cloud public demeure l'option de déploiement la plus répandue. À 62 %, la proportion baisse, mais c'est dû en partie au fait que la CNCF ne proposait pas l'option « hybride » dans son enquête de juillet 2018.

Le serverless se répand en parallèle. 41 % des répondants l'utilisent en production ; 20 % l'envisagent dans un horizon de 12 à 18 mois. Chez ceux qui utilisent une plate-forme hébergée, celle d'AWS est en tête.


Illustration principale © projet Kubernetes

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