Le Congrès américain s'interdit d’utiliser Microsoft AI Copilot
Axios a révélé que le Congrès américain avait interdit strictement à son personnel d’utiliser l’assistant d’IA générative Copilot de Microsoft.
Cela survient après que deux dirigeants de la Chambre des représentants des États-Unis ont commencé en février de cette année à former un groupe de travail bipartisan sur l’intelligence artificielle (IA), alors que les efforts visant à faire adopter des réglementations sur cette technologie sont au point mort.
Le groupe de travail de la Chambre fait suite à plusieurs forums de haut niveau sur l’IA formés par le Sénat ces derniers mois.
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Les décideurs politiques s’inquiètent des risques potentiels liés à l’adoption de l’intelligence artificielle par les agences fédérales et de l’adéquation des garanties pour protéger la vie privée des individus et garantir un traitement équitable.
Le président de la Chambre, Mike Johnson, un républicain, et le chef de la minorité Hakeem Jeffries, un démocrate, ont déclaré que le groupe de travail étudierait comment les États-Unis peuvent être à la pointe en matière d’IA, tout en étudiant les moyens de parer aux menaces potentielles, notamment les faux contenus, la désinformation et la suppression d’emplois.
« L’application Microsoft Copilot a été considérée par le Bureau de la cybersécurité comme présentant un risque pour les utilisateurs en raison de la menace de fuite de données de la Chambre vers des services cloud non approuvés par la Chambre », a déclaré la directrice administrative de la Chambre, Catherine Szpindor, citée par Axios.
Microsoft a répondu à la décision du Congrès américain.
« Nous reconnaissons que les utilisateurs gouvernementaux ont des exigences plus élevées en matière de sécurité des données. C’est pourquoi nous avons annoncé une feuille de route des outils Microsoft AI, comme Copilot, qui répondent aux exigences de sécurité et de conformité du gouvernement fédéral, que nous avons l’intention de fournir plus tard cette année », a déclaré un porte-parole de Microsoft à Reuters.
L’année dernière, deux sénateurs démocrates et deux républicains américains avaient présenté une législation interdisant l’utilisation de l’intelligence artificielle qui crée du contenu décrivant faussement les candidats dans les publicités politiques afin d’influencer les élections fédérales.
Tom Jowitt, Silicon UK
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