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Un avant-goût de norme AFNOR pour le low-code

Un document AFNOR consacré au low-code émerge sous l’impulsion d’un syndicat professionnel.

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le
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Un avant-goût de norme AFNOR pour le low-code

À quand une norme AFNOR pour le low-code/no-code ?

L’organisme français n’a pas encore formalisé de projet en ce sens. Il vient toutefois d’en publier une forme d’« avant-goût », pour reprendre ses termes. En l’occurrence, une AFNOR Spec.

Ce type de document vise à « accompagner des acteurs innovants […] désireux de décrire des bonnes pratiques à partager avec d’autres ». Dans le cas présent, il y en a un particulièrement intéressé : le SFPN (Syndicat Français des Professionnels du NoCode). À travers cette initiative, il cherche à « renforcer la crédibilité, la qualité et la sécurité » de la filière en France.

De la réversibilité du low-code

Reflet de l’estompement des frontières entre low-code et no-code avec l’intégration de la GenAI, il est question, dans cette spec, de « solutions LCNC ».

Les applications créées en LCNC ont une architecture logicielle conceptuellement similaire aux apps standards. Aussi, l’essentiel des bonnes pratiques se croisent avec celles applicables aux projets de développement « traditionnels ». Ainsi en est-il par exemple de la détermination du niveau de contrôle sur le cycle de vie de la donnée (application full stack ou support ?).

Sur l’aspect réversibilité, un constat : à l’heure actuelle, pas de moyen de reprendre automatiquement, sur une solution LCNC, un patrimoine applicatif développé sur une autre. On s’assurera donc :

– De pouvoir accéder aux données générées par la solution LCNC abandonnée
– D’avoir d’un niveau de doc suffisant pour redévelopper le patrimoine applicatif existant si nécessaire
– De disposer de l’ensemble des ressources utilisées pour le front-end

Pour ce qui est de la mesure de performance, on pourra suivre, au-delà des indicateurs « classiques » tels que le délai de production et le CA généré, le nombre de personnes capables de produire leur propre app. Ou bien estimer un facteur d’accélération en comparant des projets identiques à techno différente.

À consulter en complément :

Pourquoi l’approche low code s’impose
La stratégie GenAI d’Oracle se porte sur le low-code
Plates-formes low code : l’état du marché pour 2024

Illustration générée par IA

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