Qu'apportent vraiment les réseaux sociaux d'entreprise ?
La société de conseil Lecko publie l'édition 2016 de son étude sur les réseaux sociaux d'entreprise (RSE), dont une enquête réalisée avec OpinionWay auprès de 850 managers d'entreprises de plus de 5000 employés. L'arrivée de Facebook at Work, côté solutions, a conforté le potentiel d'un marché où s'activent des acteurs comme IBM (Connections), Microsoft (Office 365, Yammer, Sharepoint), Google (Apps for Work, Google+) et BlueKiwi d'Atos. De leur côté, les grandes entreprises clientes ont adopté les RSE, mais leurs managers ne perçoivent pas tout « le potentiel organisationnel » de l'outil.
Les RSE facilitent les échanges.
58 % des grandes entreprises en France ont un réseau social d'entreprise désormais. Les fonctions de base des RSE sont présentes partout. « Le RSE n'est plus la brique sociale du système d'information (SI), mais un ensemble de fonctions sociales au sein de multiples solutions », expliquent les auteurs de l'étude. 67 % des managers interrogés déclarent comprendre l'apport des RSE, à savoir : faciliter les échanges ouverts (pour 75 % des répondants), l'entraide (72 %), l'émergence d'idées nouvelles (72 %), la coordination des activités (62 %), la décision (62 %) et la montée en compétences de chacun (59 %).
. lorsqu'ils sont utilisés
Malgré une adoption large, seulement 25 % des managers utilisent les RSE au quotidien (76 % le font pour diffuser de l'information, 73 % pour obtenir de l'information, 69 % pour échanger avec leurs pairs et 61 % pour partager de la veille ou leur point de vue). Or, constate Lecko, derrière l'innovation, la réponse aux attentes du marché, la gestion de projet et la montée en compétences, la collaboration figure au top 5 des priorités des managers. Et plus de la moitié des grandes entreprises déclarent avoir un programme de transformation numérique. Mais pour 69 % des dirigeants interrogés, cette transformation concerne davantage les clients, les produits et les services, que l'organisation et ses collaborateurs (57 %). Le développement d'usages collaboratifs en interne et les changements organisationnels associés s'opèrent donc encore difficilement à grande échelle.
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