Salaires des cadres IT : 4 profils qui rapportent plus

Les métiers IT, du technicien à l’ingénieur cybersécurité, sont surreprésentés dans le top 10 Expectra des revalorisations de salaires de cadres.

Les salaires de cadres en France retrouvent un rythme de croissance plus soutenu, avec une évolution moyenne estimée à +2,2% cette année 2022, contre +2% en 2021 et +2,3% en 2020.

Tous les métiers ne sont pas logés à la même enseigne. Les professions technologiques font partie de celles qui profitent le plus du dégel des rémunérations. C’est l’un des enseignements du baromètre* des salaires que livre Expectra (Groupe Randstad France).

Ainsi, quatre des dix principales revalorisations concernent des métiers des technologies de l’information et de la communication, relève l’entreprise d’intérim spécialisé et de recrutement en contrat à durée indéterminée de cadres et agents de maîtrise.

Du technicien réseau au responsable informatique

Le chef de projet infrastructure bénéficie d’une revalorisation salariale parmi les plus élevées du baromètre. La rémunération médiane** brute annuelle de ce profil, à la fois architecte IT (cloud et on-premise) et référent interne, a ainsi progressé de 6,3% à 49 460 euros.

D’autres fonctions IT bénéficient d’une hausse de salaire égale ou supérieure à 5%. C’est le cas du technicien d’études en télécommunications (+5,8% à 27 980 euros de salaire annuel médian) et de l’ingénieur sécurité systèmes et réseaux (+5,3% à 45 440 euros). Sans oublier le responsable informatique (+4,9% à 47 090 euros de salaire annuel médian).

« La rémunération reste la composante principale dans le choix d’une entreprise par un salarié », a déclaré Khaled Aboulaich, directeur général d’Expectra. « L’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, l’autonomie dans la gestion du temps de travail, la formation, la mobilité, le sens des missions proposées », sont d’autres « leviers sur lesquels les entreprises peuvent s’appuyer » pour recruter des talents et retenir les meilleurs profils.

*Pour cette 20e édition, plus de 35 600 fiches de paie ont été étudiées.

**50% gagnent plus, 50% gagnent moins.

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