Smartphone : Google déclinera le Nexus One à destination des entreprises

Responsable du projet Android/Nexus One, Andy Rubin évoque la déclinaison du smartphone de Google pour les entreprises.

Google va vite. Très vite, même. A peine débarqué son propre smartphone sous Android, Mountain View annonce son intention d’attaquer le marché de l’entreprise avec le successeur du Nexus One. C’est du moins ce qu’a déclaré Andy Rubin, vice-président ingénieur chez Google et responsable des projets Android et Nexus, au blog AllThingsDigital (du Wall Street Journal) à l’occasion du CES 2010.

S’il s’avère que le Nexus One est la conséquence logique de la stratégie de Google (qui a laissé ses partenaires constructeurs de smartphones démocratiser Android avant de lancer une version avancée de sa plate-forme sur un terminal haut de gamme), pas question de s’arrêter là pour l’entreprise qui voit l’avenir de son produit bien au-delà d’un nouveau concurrent de l’iPhone. Mountain View affiche donc l’ambition de s’attaquer au marché de l’entreprise avec ses produits mobiles (système et terminal).

Selon Andy Rubin, le « Nexus Two » disposera d’une nouvelle référence (SKU) et pourrait dans ce cadre intégrer un clavier physique plus apte à répondre aux besoins des usages professionnels que le clavier numérique du Nexus One. Mais le dirigeant n’a pas fourni plus de détails sur ce qui caractériserait le futur modèle ni même quand il serait présenté.

En revanche, Andy Rubin a admis que le support du Nexus One méritait d’être amélioré. Support est d’ailleurs pour l’heure un bien grand mot pour le terminal que Google a décidé de vendre en direct en ligne exclusivement. Car seule une adresse e-mail est proposée. Et il faut patienter deux ou trois jours pour obtenir une réponse, toujours par courriel, à sa requête. Voilà qui ne facilite pas le dialogue.

L’affluence des premiers emails a d’ailleurs poussé Google a ouvrir un forum où, pour l’heure, les questions sans réponse dominent la liste des sujets. « Nous devons proposer un meilleur service consommateur », reconnaît Andy Rubin. Ce sera bien le moindre si Google veut rester crédible sur le marché des smartphones lorsqu’il abordera les solutions pour les entreprises.