Tiers payant, CH Armentières… La situation au 12 février

Viamedis Almerys CH Armentières cyberattaques tiers payant

Tandis que la PJ a ouvert une enquête sur le hack du tiers payant, l’hôpital d’Armentière a été touché par un ransomware. Bilan d’étape.

Besoin d’envoyer une lettre à la brigade de lutte contre la cybercriminalité ? Essayez France transfert.

Cybermalveillance.gouv.fr recommande en tout cas ce « WeTransfer d’État » à qui souhaiterait porter plainte contre Viamedis et Almerys.

Les deux gestionnaires de tiers payant ont subi les cyberattaques que l’on sait. Les services du premier sont toujours indisponibles, mais quelques conseils s’affichent désormais sur la page d’accueil de son site internet. En l’occurrence, l’hygiène de base à adopter après un vol de données : comment réagir face à un appel, un SMS ou un e-mail suspect ? Que faire si on constate une anomalie sur des informations personnelles et bancaires ?…

Le formulaire de lettre-plainte électronique mis à disposition des victimes fait suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire confiée à ladite brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C), rattachée à la préfecture de police de Paris.

Ransomware à l’hôpital d’Armentières : la réouverture des urgences espérée ce lundi

Pas de tel formulaire dans le cas du centre hospitalier d’Armentières. Mais également une cyberattaque, survenue dimanche vers 2 heures du matin. Et « confirmée par l’impression de plusieurs messages de ransomware sur les imprimantes de l’établissement ».

Se sont ensuivis :

– Déconnexion des PC du réseau principal de l’hôpital vers 3 heures
– Déclenchement de la cellule de crise vers 5 h 40
– Vers 7 heures, décision de fermer le service des urgences pour 24 heures

Dimanche soir, la cellule de crise – qui associait des ingénieurs venus du CHR de Lille – était suspendue. L’hôpital espérait la réouverture des urgences ce lundi. Les consultations et les blocs opératoires non urgents restent en revanche déprogrammés, aux dernières nouvelles.

Pour assurer le suivi des 130 patients déjà pris en charge, on a imprimé leurs dossiers. ARS et Samu ont été chargés de détourner les autres vers des hôpitaux de la région lilloise.

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