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Zoom : la procureure de New York investigue sur les pratiques de confidentialité

L'État de New York scrute les pratiques data de Zoom, l'application de vidéoconférence dopée par le confinement lié au coronavirus.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Zoom : la procureure de New York investigue sur les pratiques de confidentialité

Zoom, une des applictions de vidéoconférence les plus sollicitées depuis le confinement pour cause de coronavirus Covid-19, fait l'objet de toute l'attention d'autorités locales.

Selon le New York Times, le Bureau du procureur général de l'État de New York examine les pratiques de confidentialité et de sécurité des données mises en place par la firme.

Dans une lettre dont s'est fait l'écho le journal américain, l'autorité judiciaire a demandé à la société californienne Zoom Video Communications de préciser quelles mesures ont été deployées pour protéger le flux record de données vers son service.

Dans le monde, plus de 600 000 personnes ont téléchargé Zoom durant la seule journée du 15 mars. En France, les téléchargements de l'application ont bondi de 80% dès les deux premières semaines de mars 2020, avant même la fermeture imposée des écoles.

Cette popularité grandissante attire hackers et trolls.

« Zoombombing »

« Bien que Zoom ait corrigé des vulnérabilités de sécurité signalées [par le passé], nous souhaiterions savoir si Zoom a entrepris un examen plus large de ses pratiques de sécurité », a indiqué le Bureau dans sa lettre, a relevé le New York Times.

Letitia James, la procureure générale de l'État de New York, s'interroge également sur l'obtention du consentement d'établissements scolaires dont les élèves utilisent massivement l'application. Elle veut aussi en savoir plus sur les tiers susceptibles de recevoir des données.

L'utilisation croissante de Zoom par des millions de personnes confinées, des étudiants aux professionnels appelés à télétravailler, s'est accompagnée d'une augmentation des trolls, spams et images violentes infiltrant les communications sur Zoom.

L'entreprise, qui cherche à protéger ses utilisateurs de ce phénomène nommé « Zoombombing », a bien reçu le message de l'officier judiciaire, semble-t-il.

« Zoom prend la confidentialité, la sécurité et la confiance de ses utilisateurs très au sérieux. Pendant la pandémie liée au Covid-19, nous travaillons 24h/24 pour garantir que les hôpitaux, les universités, les écoles et les autres entreprises du monde entier puissent rester connectés et opérationnels », a déclaré la société dans un communiqué.

« Nous apprécions l'engagement de la procureure générale de New York sur ces questions et sommes heureux de lui fournir les informations demandées », a ajouté l'entreprise.

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