Airbus s'intéresse bien aux activités BDS d'Atos
Reculer pour mieux sauter ? Airbus n’a, en tout cas, pas renoncé à acquérir une partie des activités d’Atos.
Un temps pressenti pour prendre une participation minoritaire de 29,9 % dans l’entité Evidian, l’avionneur avait finalement abandonné cette option. Le revoilà en négociation avec l’ESN française, cette fois-ci en vue d’acquérir ses activités BDS (Big Data & Sécurité).
Les deux entreprises ont amorcé une phase de due diligence. L’offre indicative valorise BDS dans la fourchette de 1,5 à 1,8 milliard d’euros. Soit un peu plus d’un an de chiffre d’affaires (1,47 Md€ en 2022, soit 13 % du CA groupe)*.
Atos précise avoir reçu une autre marque d’intérêt non contraignante pour une partie du périmètre BDS. Il mène cette opération en parallèle de ses négociations avec le fonds EPEI de Daniel Kretinsky pour la cession de Tech Foundations.
Tech Foundations regroupe les activités historiques d’infogérance. BDS comprend pour sa part trois lignes de services : sécurité digitale (produits et services de cybersécurité, systèmes critiques), Advanced Computing (HPC, quantique) et serveurs d’entreprise/IA. Il est censé entrer dans le futur périmètre Eviden aux côtés de la ligne métier « Digital ».
* La partie Digital a généré 33,9 % du CA groupe. Tech Foundations, 53,1 %.
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