Apple aurait mis la main sur Ottocat, explorateur d'apps
La firme de Cupertino aurait discrètement mis la main sur cette start-up californienne il y a plus d'un an. A défaut d'annonces officielles, de communication auprès des utilisateurs ou encore de profils d'employés modifiés sur LinkedIn, c'est un brevet qui a mis la puce à l'oreille de TechCrunch.
Répertorié US20140126542 A1 dans les registres américains, le brevet en question avait été déposé le 8 novembre 2013 par Edwin Cooper, spécialiste Big Data / Machine Learning et cofondateur d'Ottocat. Mais il avait été accordé, en date du 15 mai 2014. à Apple.
Quelques semaines plus tard, le fabricant de l'iPhone annonçait, lors de sa conférence annuelle dédiée aux développeurs (WWDC), plusieurs fonctionnalités sur l'App Store, dont un onglet « Explorer » qui reprend la technologie décrite dans le brevet d'Edwin Cooper. En l'occurrence, un ensemble de méthodes permettant de catégoriser et de faire remonter des applications en fonction de critères très précis.
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Une technologie basée sur la taxonomie
Cette proposition de valeur était au coeur de l'offre d'Ottocat, lancée en bêta publique au mois de mai 2013 et finalement fermée en octobre de la même année, sans explication formelle. L'objectif était double : permettre non seulement aux utilisateurs d'obtenir des résultats plus pertinents lors de leurs recherches, mais aussi aux développeurs de mieux se positionner sur une place de marché qui compte aujourd'hui plus d'un million d'applications, selon ITespresso.
Ottocat ne s'appuyait pas tant sur les mots-clés que sur un système de taxonomie, avec de multiples catégories imbriquées ; par exemple, dans la rubrique « livres », une sous-rubrique « pour enfants », elle-même divisée en plusieurs catégories comme « livres de chevet », elles-mêmes subdivisées sur des critères comme « interactif ».
Ottocat indexait également des éléments annexes parmi lesquels des indices de popularité des applications, les dernières mises à jour et les évaluations. Au-delà de l'App Store, il faudra surveiller dans quelle mesure Apple met à profit cette technologie pour monter en puissance dans la recherche, par exemple au sein du navigateur Internet Safari.
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