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Cisco annonce le début de la reprise, puis se ravise

Dans une interview, John Chambers le dg du groupe annonçait le retour des investissements des entreprises cette année. Quelques heures plus tard, d'autres responsables parlent de 'mauvaise interprétation'

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Cisco annonce le début de la reprise, puis se ravise

On le sait, les commentaires du géant Cisco font la pluie et le beau temps sur les marchés. Et quand son directeur général explique dans une interview à un quotidien hollandais que la reprise est pour cette année, tous le monde se met à espérer.

La citation semblait plutôt limpide: « Dans un délai de deux à quatre mois, les dépenses des entreprises dans les produits des technologies de l'information se redresseront. Dans deux à six trimestres, cela se traduira par une reprise des investissements de la part des fournisseurs d'accès à internet et des sociétés de télécommunications ». Un tel optimisme a rapidement fait le tour de la planète, elle figurait d'ailleurs en bonne place sur ce site dès ce mercredi. Mais en fait, nous n'avions rien compris.. Quelques heures après la publication du journal, d'autres responsables de Cisco réagissent en estimant que les propos de son patron avaient mal été interprétés. Ah bon! Nous n'avions rien compris. Une porte-parole de Cisco a en effet précisé que John Chambers avait en fait déclaré que les sociétés commenceraient à investir en informatique deux à quatre mois après la reprise de leur propre activité, mais que le moment de la reprise n'était pas connu. En clair, la reprise du marché des nouvelles technolgies repartira quand l'economie globale redémarrera. Selon elle, la reprise commencera par les PME, qui seront suivies par les grandes sociétés puis enfin par les opérateurs télécoms deux à six trimestres plus tard. « Il n'y a rien de neuf dans ce que John a dit ces derniers trimestres », déclare-t-elle à Reuters. Cisco aurai ainsi réussi le tour de force de rassurer les marchés (une prouesse) pour lui administrer juste après une bonne douche froide. De la part d'un leader incontesté on pouvait attendre mieux.

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