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Didier Lambert, nouveau président du Cigref : 'Communiquons, Innovons!'

Le médiatique DSI d'Essilor, ex-Digital France, accepte de prendre la relève de Jean-Pierre Corniou, à la présidence du Club des directeurs informatiques. Pour une période de deux ans: « Je ne renouvelerai pas mon mandat, s'excuse-t-il par avance, modeste

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Didier Lambert, nouveau président du Cigref : 'Communiquons, Innovons!'

La roue tourne et ce 5 juillet, le prestigieux Cigref (Club informatique des grandes entreprises françaises) a voté la nomination de Didier Lambert comme président succédant à Jean-Pierre Corniou (ex-DSI de Renault).

Au quotidien Les Echos, le nouveau président a confié ce 5 juillet ses ambitions. Les thèmes majeurs du Club, comme l'essentiel de sa stratégie, sont reconduits: la DSI est un service qui contribue à l'intelligence économique et à la création de valeur de l'entreprise. Didier Lambert veut mettre l'accent sur l'innovation : « L'informatique est encore perçue comme un mal nécessaire dont on ne s'occupe pas!« , lance-t-il, avant de mentionner 3 axes: -améliorer la reconnaissance institutionnelle du Cigref vis-à-vis du gouvernement ou de Bruxelles (.) Nous devrions être consultés pour tout ce qui touche l'innovation, intervenir plus dans les domaines de l'éducation, de la formation -travailler à l'image du club (.) Nos rapports ne sont pas seulement destinés aux membres. Nous devons toucher tous les informaticiens (.). Nous pourrions faire mieux connaître nos positions sur le logiciel libre, par exemple (.) ou encore, prendre des initiatives communes avec les 'jeunes pousses' et les PME (.); travailler sur l'écart grandissant entre l'usage de l'informatique par le grand public et celui qui en est fait dans l'entreprise. Aujourd'hui, l'innovation vient du grand public -professionaliser la fonction de directeur des systèmes d'information (DSI) (.) On a du mal à se fixer des critères de performances. Les charges et les délais dérapent trop souvent .) comme si on avait toujours un métro de retard(.). Enfin, Didier Lambert s'en prend à un point de blocage ou point noir: les licences de logiciels: « Il faut sortir du piège qui veut qu'acheter une solution coûte 100 mais qu'en changer coûte 500 ! C'est toujours vrai en ce qui concerne Microsoft, c'est encore plus vrai avec les progiciels de gestion intégrés » L'édito de Didier Lambert: https://www.cigref.fr/cigref/livelink.exe?func=ll&objid=695910&objAction=viewNews Un mathématicien devenu informaticien, puis DSI

Didier Lambert, mathématicien de formation, a commencé par enseigner en 1967. En 1973, il change d'orientation: il entre comme informaticien à l'UAP puis à La France (de 1973 à 1983), passe un an chez Deloitte, comme consultant avant d'intégrer, en 1984, DEC France (Digital Equipment) comme DSI puis comme directeur des activités de conseil. En 1994, il rejoint Essilor comme directeur des technologies et système d'information. D. Lambert annonce qu'il sera entouré de Francis Aaron, vice-président (par ailleurs, DSI de Bolloré), Renaud de Barbuat, vice-président (par ailleurs, DSI d'EDF) et Pascal Buffard, trésorier (par ailleurs, DSI d'AXA-France). Agenda: Assemblée générale, le 10 octobre 2006, à Paris

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