Enquête France Télécom: DSK dédouane Michel Bon
La question était de savoir quelles informations et instructions avaient été données en particulier sur le rachat de NTL , le câblo-opérateur britannique. Dominique Strauss Kahn a rappelé le contexte de l'époque: le divorce entre Deutsche Telekom et France Télécom qui a incité l'opérateur national à regarder du côté du Royaume-Uni, de l'Allemagne, tandis que Deutsche Telekom se lançait aux Etats-Unis, lui aussi dans une aventure (rachat d'un opérateur de mobiles). »
Michel Bon a agi conformément à ses pouvoirs et dans le cadre d'une stratégie décidée par le gouvernement, a déclaré l'ancien ministre de Lionel Jospin. DSK a aussi rafraîchi les mémoires sur des points précis: le montant annoncé initialement, le 16 juillet 1999 était d'un milliard de dollars. Puis en quelques jours, après surenchères, il est subitement grimpé à 5,5 milliards! Et Bercy n'en a été informé qu'après coup. Selon DSK - dont les propos sont rapportés par le Figaro, il aurait été préférable de lâcher NTL dès le mois de mai 2000, après le rachat d'Orange. Quant à Philippe Douste-Blazy (UMP), président de la commission d'enquête, il dit ne pas vouloir en rester là sur ce dossier. Il veut encore tirer les conclusions « du rachat de MobilCom et de NTL« . A suivre, donc.
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