France : le caddy de l'e-commerce se remplit
Selon l'étude intitulée
« Le commerce électronique » publiée mercredi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) : le montant des ventes sur Internet dépasserait les 6 milliards d'euros en 2004. Cette progression ne concerne toutefois que certains produits et services : -les voyages, transport et agences de voyages, 25,3% -l'hôtellerie et la restauration 12,1% -le matériel informatique 9,8% -les télécommunications 9,3% Cette progression du commerce électronique est, en partie, due à la sécurisation des échanges en ligne. Mais également au fait que les connexions à haut débit poursuivent leur progression: le nombre d'abonnements était de 8 millions en septembre 2005. Il a été multiplié par trois en deux ans. D'après AP, en 2002-2003, 44% des consommateurs estimaient que la sécurité des paiements n'était « pas assurée ». En 2004, 91% des sites d'entreprises françaises effectuant des ventes aux particuliers en ligne avaient sécurisé leurs transactions et la même année, 75% des prises de commandes étaient payées en ligne ». Cette étude de l'INSEE confirme également la différence de niveaux d'équipement selon la profession. En 2004, parmi les actifs, les foyers les plus équipés en micro-ordinateurs sont ceux des cadres: plus de 80%, selon l'enquête, contre 44% chez les foyers ouvriers. Par ailleurs, le taux d'accès à Internet à domicile est de 67% chez les ménages aux revenus supérieurs à 3.100 euros, contre 14% chez ceux disposant de moins de 900 euros. La progression du commerce électronique devrait se confirmer dans l'avenir, conclut l'INSEE. « Parmi les internautes connectés avec le haut débit, plus de 44% ont déjà acheté en ligne », explique l'étude. « Ainsi, mécaniquement, avec l'extension des liaisons à haut débit, la proportion des acheteurs dans la population ne fera que croître ». Reste à savoir si devant cette nouvelle manne que représente le marché français du commerce en ligne les « black hackers » ne vont pas s'en prendre à nos portefeuilles. Et les récentes attaques de banques semblent prouver que l'Hexagone est devenu particulièrement intéressant pour eux.
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