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HP : un service pour voir plus clair au sein des datacenters

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Les datacenters peuvent ressembler à des usines à gaz. On le sait. Le service DDM de HP réalise de l'auto-découverte en profondeur

La complexité de certains sites informatiques, notamment ceux qui sont hétérogènes, ne surprend plus personne. La virtualisation et le cloud computing n'ont pas encore prouvé partout qu'ils apportaient une simplification, même si les nouveaux outils sont censés apporter productivité et baisses de coûts (cf. articles :  »).

Ce 15 août, HP a présenté de nouvelles fonctions et détaillé l'offre présentée en juin dernier. Il s'agit de l'offre de service DDMS ou HP Discovery and Dependency Mapping service, ou DDMA Content Pack 9 (A pour Advanced edition).

Le service repose sur un ensemble d'outils qui visent à améliorer l'efficacité des datacenters. Il permet de déterminer automatiquement sur quel système quelles applications sont en fonctionnement, mobilisant quelles ressources système ou réseau.

Cette tâche de recensement est généralement effectuée de façon manuelle -quand elle est faite. « Elle est non seulement fastidieuse mais peut être source d'erreurs« , souligne HP. Et, selon le constructeur-éditeur de logiciels, les responsables d'exploitation des datacenters admettent suivre et connaître 80% des charges de travail en fonctionnement. Mais pour les 20% restants, c'est le brouillard,  qui peut les amener au. cauchemar.

Recensement de toutes les informations, du réseau à l'applicatif
Les informations recueillies portent à la fois sur des données financières, de ressources humaines, suivi d'ordres ou de commandes commerciales, suivi d'approvisionnement dans la 'supply chain', etc. La solution génère des vues 'top-down' ou 'bottom-up' sur toutes les interactions et liens entre les différents services délivrés par les applications en place au sein de l'entreprise. Le processus d'autodécouverte et de recensement intervient à travers toutes les couches -de la couche 2 (transport, réseau) jusqu'à la couche 7 des applications. La solution détermine donc, en faisant un inventaire approfondi, quelles configurations sont actives en utilisant quelles ressources.

Parmi les extensions annoncées figurent des nouvelles fonctions dans la base gestionnaire « universelle » (hétérogène, multi-constructeurs), dite HP Universal Configuration Management Database (UCMDB) -une base de données qui stocke, vérifie et supervise des sous-ensembles logiciels et de pilotage d'infrastructure ; et apporte une visibilité sur l'interaction entre certains services, environnement par environnent.
HP donne l'exemple des environnements de Software AG sur mainframe (avec Aris et WebMethods, d'origine IDS Sheer: cf. schéma) ou encore les environnements d'IBM ou encore des sous-réseaux virtuels avec des équipements Cisco.

HP a donc travaillé à intégrer ce service dans des environnements d'autres fournisseurs et concurrents. Outre celui de Software AG, citons Microsoft Exchange 2010 Server ou encore l'environnement IBM OS400 (avec recensement des adresses IP, des subnets IP, etc.) ainsi que l'environnement IBM Mainframe-z/OS (outil autodécouverte provenant d'un partenariat avec EView Technology) auquel viennent s'ajouter les environnements IBM CICS, IMS et DASD (volumes locaux sur mainframes): apport du module IBM CICS discovery Network Node Manager i (NNMi). Enfin, il peut s'agir  d'un environnement de stockage: HP donne l'exemple de baies NetApp (NetApp Filers).
A noter que HP propose cette offre comme un ensemble d'outils mais également comme service, à travers son réseau de 'consulting' et de support, notamment dans le cadre de projets de transformation de datacenters.

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