Pour gérer vos consentements :

IBM confirme son engagement pro-Linux

Publié par Pierre Mangin le - mis à jour à

A l'occasion du Salon Linux, Big Blue fait témoigner des clients qui ont signé comme un serment en faveur de l'Open source: ils vous expliquent pourquoi ils ont « sorti » Microsoft.

Le slogan d'IBM « Linux sur Power! » résume bien l'esprit: les accros du système « libre » se plaisent à démontrer que Linux vaut bien tous les autres systèmes d'exploitation - le coût en moins, et les possibilités d'entraide en plus. Chez IBM, le « tout Linux » progresse: ses serveurs à base de processeur Power -les pSeries et les iSeries- s'ouvrent à Linux, en particulier celui de SuSE, acquis par son partenaire Novell. A titre indicatif, est mis notamment en avant le 'BladeCenter JS20, conçu autour de deux processeurs Power.

Egalement sur les grands systèmes -zSeries- IBM déploie des outils qui visent à « accélérer le déploiement de solutions Linux« , en particulier à l'attention des groupes de la banque ou assurance avec leur réseau d'agences: c'est le positionnement de la nouvelle version d' »Integrated platform for e-business » 300 applications logicielles sur Linux Le géant mondial avait également annoncé, le 21 janvier, la mise à disposition, à travers son réseau de commercialisation (partenaires ISV), de plus de 300 applications logicielles sur Linux: des applications IBM qui vont de l'infrastructure logicielle (WebSphere) à DB2 Information Management, ou encore l'offre de supervision et de sécurisation Tivoli. En visite à Paris, à l'occasion du Salon Linux, Carol Stafford, 'vice-president' des ventes Linux, et Adam Jollans, responsable de la stratégie marketing de Linux, poussent les feux: Linux qui pèse déjà aujourd'hui 20% des ventes logicielles dans le monde, en représentera 30% en 2005. Or, ce marché frisera bientôt les 30 milliards de dollars. Autre indice, cité par A. Jollans: 17% des ventes de grands systèmes (zSeries) le sont en environnement Linux. Enfin, on notera que sur ce terrain de l'Open Source, Big Blue cite, a l'envi, la complicité d'un petit acteur. SAP. Un cas d'Ecole. des Loisirs - anti-Microsoft

Rien ne vaut, pour convaincre, le témoignage (impartial!) de ses clients. IBM France a ainsi invité Patrice Goin, de GLS Informatique, en charge du système informatique de 'L'Ecole des Loisirs', un éditeur d'albums et d'ouvrages pour les jeunes. Cette PME de 300 personnes environ, avec des réprésentants en Europe, est depuis 12 ans adepte de l'AS/400 -pardon d'un serveur iSeries, nouvelle appellation oblige. La société de services retenue est ARES. P. Goin justifie ainsi le choix Linux + iSeries, un choix qu'il revendique  »

hors Microsoft« . Et d'invoquer « le manque de stabilité, des investissements coûteux, répétitifs et redondants, le manque de visibilité (on ne sait pas ce qui se passe) » -voilà l'environnement qu'il ne voulait pas, possédant encore récemment un ou deux serveurs NT 4.x. La société depuis quelques mois a refondu son architecture système en la simplifiant: ses deux AS/400 -600 ont été remplacés par un unique modèle: un iSeries i810 -2469, bi-processeur (6 Go de Ram, 10x 17,54 Go sur disques) auquel s'adjoint une unité de stockage LTO. Ce système central est partitionné en 4: la première reste « native OS/400 » (pour des applications spécifiques, gestion/ compta héritées de S/36. -et Lotus Domino, Websphere WAS). C'est elle qui assure la supervision, avec allocation dynamique des ressources. Les trois autres partitions sont sous Linux: serveurs de fichiers, d'impression (Samba), serveur Web (relais SMTP, avec « Spam Assassins ») et enfin, pare-feu, sécurisation (avec Net Filter et Squid). Le hardware a été payé « cash » (environ 120.000 euros) mais surtout « les coûts de maintenance IBM ont été très réduits » [?]. Côté Linux, le coût de la maintenance Red Hat a été renégocié: de 5.000 euros, il est descendu à 2.000 euros (par partition/an). Les choix en cours? L'environnement des postes de travail (50 PC): la société étudie des suites bureautiques alternatives [à Windows Office]. Mais un constat, pour l'heure: Open Office est en anglais.

La rédaction vous recommande