La 3G, le défaut de la cuirasse de l'iPhone ?
Publié par Olivier Robillart le | Mis à jour le
Après les « bons » chiffres révélés par l'institut Médiamétrie, l'outil de connexion 3G de l'iPhone souffre de critiques de plus en plus récurrentes
Les informations concernant le dernier bébé d'Apple sont contradictoires. Elles sont même parfois à l'origine de quelques pépins.
Il y a quelques jours, des statistiques de l'institut d'études Médiamétrie montraient que la fréquentation des sites Internet en provenance du téléphone mobile d'Apple avait progressé de 33% en un mois.
Seulement voilà: des critiques sont apparues sur les capacités 3G du tout nouveau téléphone mobile d'Apple, en Grande-Bretagne, en Suède et aux Etats-Unis.
Un magazine suédois a mis en cause la connectivité du terminal. La revue scandinave Ny Teknik se fait l'écho d'un rapport réalisé par des experts qui soulignent que l'iPhone 3G ne répondrait pas aux standards de la 3G.
Techniquement, la liaison entre l'antenne réceptrice et le module amplificateur serait en cause, « Un mauvais ajustement qui justifierait alors la connectivité aléatoire de l'iPhone aux réseaux 3G« , a en croire la pages du journal. Depuis son lancement le 11 juillet, les mécontentements de l'iPhone 3G afflueraient chez Apple. Selon des tests effectués par les usagers, l'iPhone rencontrerait des problèmes de connexion, à l'inverse des autres terminaux 3G utilisés.
Pire, depuis un mois, de grands quotidiens comme le New York Times, le Wall Street Journal ou encore USA Today ont fait leurs propres tests avec le même constat négatif. Les maux relevés seraient les mêmes : faiblesse du signal, chargement des données anormalement long, appels manqués.
C'est là un méchant coup pour la réputation de la marque à la pomme puisqu'une grande partie de sa stratégie repose sur le critère de connectivité illimitée, à n'importe quel endroit.
Selon nos confrères de VNUnet, l'hypothèse d'un défaut de fabrication d'un composant Infineon serait en question.
Par ailleurs, en lien avec cette éventualité « hardware » ou non, les infrastructures réseau sont également à l'étude. Ainsi, il semble que sur le réseau français les réclamations soient rares ou inexistantes.