La FCC (USA) ouvre des fréquences mais Google rechigne
La célèbre commission américaine FCC (Federal Communications Commission), régulateur des télécoms aux Etats-Unis, vient de trancher en faveur d'une ouverture de certaines fréquences locales pour la TV numérique et les mobiles. Mais les conditions d'ouverture vont décevoir Google, le géant de la recherche sur Internet.
Rappel des faits. Dans un communiqué publié le 13 juillet 2007, la FCC annonçait son intention d'autoriser des réseaux mobiles totalement ouverts.
La raison de cette ouverture est simple et ressemble à la situation française. Elle se résume en une phrase : « Le passage de la télévision vers le numérique libère des fréquences. »
Ces dernières seront allouées à la gestion de réseaux haut débit mobiles. Afin d'être distribuées équitablement, la FCC (le régulateur américain des télécoms), va organiser une vente aux enchères au début de l'année prochaine. Les fréquences doivent être libérées en 2009.
Le géant du Web Google envisage de se lancer sur le marché de la téléphonie mobile, dans la bande des 700 MHz. Il dispose pour cela d'un trésor de guerre de 4,6 milliards de dollars, mais il n'est pas prêt à dépenser cet argent à l'aveuglette.
Le géant américain souhaite que les consommateurs puissent avoir la possibilité de télécharger et d'utiliser n'importe quels logiciels, applications ou services.
Mais aussi que ces derniers puissent choisir leur terminal téléphonique sans restriction . Google souhaite que des revendeurs puissent acheter des services auprès du détenteur des fréquences « dans des conditions de gros » et que les fournisseurs de service Internet puissent avoir la possibilité de se connecter en tout point au réseau sans fil du détenteur de la licence.
Seulement, il y a un couac. Car la FCC a annoncé ce 31 juillet ne pas vouloir obliger les opérateurs à vendre en gros la capacité sur leurs réseaux.
Hors le principe du dégroupage sur réseau mobile était une des conditions pour que Google fasse une proposition et joue le jeu des enchères.
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Les ambitions téléphoniques de Google sont donc pour l'instant compromises et cela malgré un important soutien des associations de consommateurs.
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