La hausse estivale du chômage n'épargne pas les informaticiens
D'après Pôle emploi et la Dares, 41 900 demandeurs d'emploi étaient inscrits dans le métier « systèmes d'information et de télécommunication » fin juillet 2014, contre 41 000 fin juin, soit 900 inscrits de plus dans les catégories ABC. La hausse est plus marquée encore dans la seule catégorie A. Fin juillet, 34 500 demandeurs y étaient inscrits, contre 33 500 fin juin. 1000 chômeurs supplémentaires viennent donc grossir les rangs des sans emploi dans la profession.
10% d'inscrits en plus par rapport à l'été 2013
Sur un an, les chiffres du chômage en France ont nettement augmenté. L'IT n'échappe pas à la dégradation du marché de l'emploi. Fin juillet 2014, 3 100 chômeurs IT de plus par rapport à la même période l'an dernier étaient inscrits dans la catégorie A. Et 3 900 demandeurs supplémentaires ont rejoint les catégories ABC. Malgré tout, le taux de chômage dans les métiers IT (8% en 2013, selon la Dares) reste inférieur à la moyenne (10% de chômage en France au sens du BIT). Certaines fonctions sont plus touchées que d'autres. Dans la famille professionnelle « informatique et télécommunications », le taux de chômage des employés et opérateurs de l'informatique atteint 13%, alors que celui des ingénieurs ne dépasse pas 5%.
Quant aux embauches dans la profession, elles se stabilisent. D'après l'Association pour l'emploi des cadres (Apec), pour le trimestre en cours, 9 entreprises sur 10 actives dans la filière envisagent de recruter un informaticien ou davantage. La forte rotation du personnel (turnover) et la « guerre des talents » que se livrent les entreprises expliquent ces prévisions à haut niveau, mais ne présument pas d'une relance de l'emploi.
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