Le fonds French Tech investit dans Breega Capital
Le fonds French Tech Accélération du programme d'investissements d'avenir, opéré par la Caisse des dépôts et géré par Bpifrance, annonce, ce jeudi 8 octobre, investir dans le fonds de capital-risque Breega Capital Venture One. La veille, le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, vantait les atouts du développement de start-up en France auprès d'investisseurs réunis à Versailles dans le cadre du « French Tech Discovery Tour ». La France veut dynamiser les investissements early stage.
Doté de 200 millions d'euros sur 5 ans, le fonds French Tech a été lancé en décembre 2014 pour favoriser le développement d'accélérateurs privés de start-up en France et de fonds soutenant l'écosystème. Justement, Breega Capital est un fonds de capital-risque européen (le premier EuVECA de France). Il a été créé en 2013 par les entrepreneurs Maximilien Bacot, Benoît Marrel et François Paulus. Il agit en tant qu'investisseur de référence lors de tours de table apportant entre 500 000 et 3 millions d'euros (seed+/série A) à de jeunes pousses du numérique qui ont des premiers clients et génèrent un peu de chiffre d'affaires. Le but : les amener à la rentabilité et à s'internationaliser.
35 millions d'euros sous gestion
« Après avoir soutenu deux premiers accélérateurs [Ndlr : Axeleo et Usine IO], cette prise de participation dans un fonds, créé par des entrepreneurs, démontre la capacité du fonds French Tech Accélération d'être aux côtés des startups en s'appuyant sur la diversité des modèles d'accompagnement », a déclaré Axelle Lemaire, la secrétaire d'État au Numérique. La souscription de French Tech Accélération permet à Breega Capital d'atteindre près de 35 millions d'euros sous gestion et de se rapprocher de la taille visée par son équipe : 40 millions d'euros. Les start-up Clic & Walk (crowd marketing) et Nanolike (solutions nanotechnologiques) font partie des jeunes entreprises financées par Breega Capital.
Lire aussi :
Lire aussi : Où en est la Cyber " Made in France " ?
Pierre Kosciusko-Morizet : « La French Tech ne doit pas se limiter à une R&D en France »
La French Tech fait pâle figure face à Londres
Sur le même thème
Voir tous les articles Business