Le virus W - celui qui hante l'économie mondiale...
Que l'on ne se trompe pas : ce n'est pas l'Irak qui pèse sur l'économie mondiale, mais les velléités guerrières du président américain George W. Bush ! Avec le durcissement des discours du président américain, et la multiplication des troupes envoyées sur place, et avec l'appui inféodé du premier ministre britannique Tony Blair qui jette de l'huile sur le feu en évoquant les « inévitables » prochaines attaques terroristes sur le sol britannique, on ne voit pas comment la guerre contre l'Irak pourrait être évitée ? Il ne s'agit pas de discourir sur les vraies raisons qui poussent le président Bush à la guerre. Tout juste évoquerons nous pêle-mêle l'entreprise pétrolière Bush, le financement du parti au pouvoir par l'industrie militaire et pétrolière, l'électorat ultra conservateur, la proximité des élections, les intérêts énergétiques américains, les dérives islamistes du Proche-Orient, etc. Nous préférons évoquer les conséquences d'une guerre contre l'Irak sur le monde et l'économie mondiale : chute de la confiance, ralentissement de la consommation des ménages, faible visibilité à court et moyen terme, report des investissements, repli vers des valeurs refuges, hausse des prix des matières premières, en cascade suite à celle du pétrole, chute des places boursières, augmentation des tentations totalitaires, réduction des libertés individuelles? L'affrontement contre l'Irak ne résoudra pas les vrais problèmes. Il amplifiera les difficultés économiques des entreprises, des Etats et des particuliers. Il amplifiera le fossé Nord-Sud. Il exacerbera les extrémismes politiques et religieux. Il multipliera les attentats et les guérillas urbaines. Sans parler de la pollution, mais sur ce plan le président Bush nous l'a clairement fait comprendre : il n'en a que faire? Et que dire du « leader du monde libre » qui passe sous silence l'accès à l'arme atomique de la Corée du Sud, ou la prise de pouvoir larvée l'extrémisme religieux au Pakistan ? De quelle maladie souffre donc le monde ? Les opinions publiques commencent à réaliser: c'est le virus W. Un virus pas facile à isoler.
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