Les conditions de travail d'Apple en Chine en question
Le journal britannique
The Mail a lancé un nouveau pavé dans la marre des conditions de travail des salariés chinois qui fabriquent des produits occidentaux. Selon The Mail, une usine chinoise qui produit des iPod, mais qui n'a pas été nommément identifiée, paierait moins de 50 dollars par mois des chinois qui travailleraient sur la chaîne de production 15 heures par jour. Le droit du travail chinois fixe la durée du travail à 60 heures par semaine, pauses incluses. Il fixe un salaire minimum, interdit le travail des enfants, et stipule que les travailleurs doivent être logés dans des dortoirs propres et salubres. 50 dollars par mois est certes un salaire très bas, mais ne se place pas en deçà du salaire minimum légal qui peut être inférieur sur certains emplois. En revanche, travailler 15 heures par jour dépasse largement le temps de travail autorisé. « Apple s'est engagé à s'assurer que les conditions de travail de nos chaînes de production sont sécurisées, que les travailleurs sont traités avec respect et dignité, et que les processus de fabrication sont responsables vis-à-vis de l'environnement« , a déclaré un porte-parole du fabricant. En revanche, Foxconn, fabricant taiwanais qui assemble les iPod en Chine - et d'autres appareils pour divers fabricants, comme Intel, Dell et Sony, sous le nom de Hon Hai Precision Industry - n'a pas souhaité répondre aux questions de journalistes occidentaux. Un porte-parole de l'industriel s'est contenté de déclarer au Beijing Times qu'il n'y a pas de violation du travail dans ses usines. « Le département du travail peut venir dans nos usines et enquêter. » Après les affaires de conditions de travail parfois inhumaines, d'emploi d'une main d'?uvre enfantine, et de rémunérations en dessous des seuils de pauvreté qui ont plus particulièrement secoué le milieu des équipements sportifs voici quelques années, les entreprises occidentales sont devenues prudentes sur les conditions de travail dans les usines de leurs sous-traitants. Les entreprises protègent leur image, car le consommateur occidental, même s'il tire profit des réductions de coûts par les délocalisations, reste sensible aux conditions de travail des ouvriers qui produisent les produits qu'ils achètent. lorsque ces dernières lui sont révélées.
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