Longhorn de Microsoft comportera de la virtualisation
Microsoft suit le modèle introduit par Intel, qui va intégrer des fonctionnalités de virtualisation directement dans l'architecture de ses futurs processeurs. Microsoft va intégrer des fonctionnalités équivalentes dans Longhorn.
Afin de supporter la création de machines virtuelles, Microsoft va intégrer au futur remplaçant de Windows XP une couche de code 'hyperviseur' dans Longhorn. L'application va-t-elle supporter la technologie de virtualisation d'Intel ? Virtual PC et Virtual Server vont-ils continuer de coexister au catalogue du géant des logiciels ? Ces questions restent en suspens. Virtual Server 2005 SP1 En attendant la sortie de Longhorn, Virtual Server va bénéficier d'un Service Pack pour la mise à jour de la version 2005. Selon Microsoft, la mise à jour devrait améliorer les performances du produit et apporter la compatibilité sur 64 bits. Mais ces améliorations seront-elles suffisantes pour affronter sérieusement le numéro un incontesté du marché, VMware ? Probablement pas ! Surtout qu'à la différence d'ESX Server de VMware, Virtual Server nécessite la présence de Windows Server 2003 pour fonctionner ! C'est pourquoi la stratégie de l'éditeur va consister à couper l'herbe sous le pied de son concurrent en intégrant les fonctionnalités de virtualisation directement dans le futur OS. Mais pas seulement, car dans la stratégie de Microsoft, la virtualisation est moins une application permettant d'exécuter des OS concurrents, qu'un outil de migration permettant à ses clients de conserver d'anciennes versions de ses systèmes d'exploitation lors des changements de configurations 'hardware'. L'hyperviseur de Longhorn devrait donc se révéler être un appui pour la migration des architectures serveurs sous windows. D'autant plus que SuSE Novell et RedHat ont annoncé le développement de leurs propres projets à intégrer dans leurs distributions Linux ! Pacifica, technologie de virtualisation d'AMD
Intel et AMD se suivent de prêt, et chacun a annoncé sa technologie de virtualisation intégrée dans ses processeurs. Chez AMD, cette technologie porte le nom de Pacifica. Mais pourquoi chercher à intégrer ces fonctionnalités directement au niveau du processeur ? La réponse tient à un chiffre : les serveurs de virtualisation réduiraient de 10% à 30% les performances des CPU. Intégrée dans le processeur, cette réduction deviendrait 'négligeable'.
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