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Low code : les décideurs métiers l'adoptent sans bouder l'IT

Publié par Ariane Beky le | Mis à jour le

Plus de 8 organisations sur 10 utilisent une plateforme low code pour couvrir une partie de leur développement applicatif, relève Forrester.

Le low code, ou l'environnement intégré de développement d'applications ciblant les métiers, gagne du terrain dans les entreprises, selon un rapport.

254 décideurs informatiques et métiers impliqués dans la transformation numérique de leur organisation (ETI ou grand groupe) ont été interrogés par Forrester Consulting pour le fournisseur spécialisé Appian. L'Amérique du Nord, l'Europe et l'Australie sont couvertes.

84% des répondants s'appuient sur une plateforme ou un outil de développement low code pour couvrir une partie du développement applicatif dont leur organisation a besoin.

Les principaux bénéfices modérés ou significatifs relevés sont : l'amélioration des capacités informatiques existantes (citée par 91% des répondants utilisant le low code), la création facilitée de nouveaux produits et services (89%) et l'agilité renforcée (86%). L'amélioration de l'expérience client (84%) et la réduction des coûts (84%) sont d'autres résultats positifs.

Low code, Big tech

Les plateformes low code fournissent une interface graphique et s'appuient sur une approche déclarative, plutôt que sur la programmation informatique classique, pour soutenir le développement d'applications d'entreprise.

Elles permettent ainsi aux organisations « d'impliquer les métiers » dans le processus de création/livraison de solutions qui les concernent, selon les auteurs du rapport. Il s'agit également de « renforcer la productivité » de développeurs très recherchés par le marché. La demande d'expertise dans ce domaine surpassant l'offre.

Malgré tout, 31% des entreprises pro-low code ne l'utilisent pas pour créer et livrer des applications prioritaires pour le business, des ventes au support client. Des obstacles à une diffusion plus large du low code existent, dont les inquiétudes concernant la sécurité.

(crédit photo : via pexels.com)

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