Microsoft révise les tarifs de Windows Azure et y adapte node.js
Les nouvelles conditions tarifaire d'accès à Windows Azure devrait permettre de plus grands échanges de données à moindre frais. Parallèlement, Azure se prépare à accueillir une version de node.js pour exécuter le code Javascript côté serveur.
Le 1er juillet prochain, les tarifs de Windows Azure vont être modifiés. A la baisse, selon l'annonce que Microsoft a faite depuis le blog du MSDN (réseau consacré aux développeurs). L'équipe de Windows Azure précise notamment que « tous les transferts de données entrantes, tant aux heures de pointe qu'aux heures creuses, seront gratuits ». Voilà qui va probablement intéresser les entreprises qui échangent de grands volumes de données entre leur infrastructure et la plate-forme cloud de Redmond.
Microsoft cite notamment le cas de son client, l'agence d'information britannique The Press Association. « Estimer la quantité de données que nous allons envoyer tous les mois est un défi pour nous à cause du volume de données que nous générons, les volumes fluctuent de mois en mois et ils grandissent au fil du temps, note Andrew Dowsett, le CTO de l'agence. Eliminer le coût de transfert des données entrantes a rendu le projet plus facile pour estimer et supprimer les barrières ou expédier autant de données dont nous pensons avoir besoin. »
Néanmoins, Microsoft n'a pas dévoilé publiquement ses nouvelles conditions. Rappelons que les tarifs d'hébergement dans le nuage (que l'on peut consulter ici) démarrent à 42,52 euros par mois pour 750 heures d'instance de calcul et 10 Go de stockage de données pour l'offre Azure Core, 53,15 euros pour la plate-forme SQL Azure et près de 78 euros pour les deux.
Parallèlement, Microsoft travaille à améliorer l'usage de sa plate-forme de cloud computing. L'éditeur de Redmond travaille avec Joyent au développement d'une version Windows de node.js, nous apprend le responsable du projet Ryan Dahl sur son blog. Framework basé sur le moteur V8 (celui-là même qui anime Google Chrome), node.js permet de déporter l'exécution des lignes de Javascript côté serveur plutôt que côté client (navigateur). Ce qui, selon la situation, vise à améliorer les performances des applications, particulièrement celles s'inscrivant dans un traitement en temps réel des données.
Le futur node.exe tournera sur Windows Azure mais aussi sur les versions de Windows Server 2003 et supérieures. A l'origine développé pour l'environnement Linux, node.js n'est pas le premier projet open source dont Microsoft s'empare. Redmond a déjà contribué à l'amélioration de PHP et MySQL sur Windows ou encore au développement d'un plug-in Eclipse dans Visual Studio pour le lecteur de Silverlight. Pourquoi réinventer la roue, après tout? Mais en adoptant node.exe, Microsoft espère probablement aussi attirer les applications vers Azure plutôt que les plate-forme cloud sous Linux de la concurrence comme l'offre d'Amazon.
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