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Microsoft x Inflection AI : l'UE renonce à une enquête

La Commission européenne déclare que l'embauche par Microsoft du personnel d'Inflection AI ne fera pas l'objet d'une enquête en vertu des règles de l'UE sur les fusions.

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Microsoft x Inflection AI :  l'UE renonce à une enquête
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L'embauche par Microsoft du personnel d'Inflection AI, y compris de ses cofondateurs, plus tôt cette année, ne répond pas au seuil de « fusion » nécessaire pour déclencher une enquête antitrust de l'UE.

La Commission européenne a donc annoncé que l'embauche massive ne sera pas examinée en vertu des règles de l'Union européenne sur les fusions. Une décision qui intervient après que le régulateur britannique de la concurrence, la Competition and Markets Authority (CMA), ait autorisé plus tôt ce mois-ci l'embauche par Microsoft d'anciens employés d'Inflection AI.

Les pratiques de Microsoft ont attiré son attention en mars 2024 lorsque le géant du logiciel a embauché Mustafa Suleyman à la tête de sa nouvelle unité d'IA. Redmond a également embauché la plupart des 70 employés d'Inflection, que Suleyman avait créé en 2022.

Microsoft aurait versé 650 millions $ à Inflection AI dans le cadre de l'accord d'embauche massive, qui l'a effectivement transformé en une entreprise beaucoup plus petite avec un modèle commercial moins ambitieux.

En avril 2024, Microsoft a annoncé qu'il allait ouvrir un hub à Londres pour sa nouvelle division d'IA grand public dirigée par Jordan Hoffmann, qui a rejoint Inflection AI en mars.

Sept Etats de l'UE renoncent à examiner le dossier

La Commission européenne a maintenant déclaré que sept pays de l'UE avaient abandonné leurs demandes pour un examen de l'accord. Cette décision fait suite à une décision de la plus haute juridiction européenne au début du mois interdisant à la Commission d'examiner les cas de fusion qui se situent en dessous du seuil de revenus de fusion de l'UE, rapporte Reuters.

Les juges auraient également déclaré que l'organisme de surveillance antitrust de l'UE n'était pas non plus autorisé à encourager ses pairs nationaux à lui demander de se saisir de ces affaires. « La Commission européenne prend note du retrait des demandes initiales de renvoi par sept États membres pour examiner, en vertu de l'article 22 du règlement sur les concentrations de l'UE, l'acquisition de certains actifs d'Inflection AI, Inc. (« Inflection ») par Microsoft Corporation (« Microsoft ») », a déclaré la Commission.

« Par conséquent, la Commission ne prendra aucune décision dans cette affaire », a-t-elle déclaré. Elle a toutefois noté que l'accord équivalait à une fusion car cela signifie que la « nouvelle Inflection » se concentrerait sur une activité différente, à savoir son activité de studio d'IA. Microsoft a salué l'annonce. « Nous restons convaincus que le recrutement de talents favorise la concurrence et ne doit pas être traité comme une fusion », a déclaré un porte-parole de Microsoft à Reuters.

Tom Jowitt, Silicon UK

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