Mobiles : Nokia renforce sa position de leader du marché
Selon l'institut Gartner, le géant finlandais Nokia domine encore plus outrageusement le marché de la téléphonie mobile qu'en 2006, avec une part de marché de 36,9% en hausse de 3,2% par rapport à 2006.
Interrogé par le quotidien Les Échos le p-dg du groupe, Olli-Pekka Kallasvuo, commente ces résultats :« Nos performances dans les mobiles sont tout simplement excellentes. »
Entre le mois d'avril et juin, Nokia a vendu 100 millions de téléphones portables soit autant que l'ensemble des ventes de ses trois concurrents.
Cette excellente performance s'explique notamment par la forte présence du finlandais sur les marchés dits émergents comme l'Inde et la Chine. Selon plusieurs études, la moitié des combinés vendus dans l'empire du Milieu sont étiquetés Nokia. En ce qui concerne l'Inde, le groupe annonce qu'il y a vendu 60 millions de terminaux.
Rappelons tout de même que si les résultats financiers sont bons tout n'est pas rose pour Nokia. Ainsi ce 14 août 2007, le fabricant a fait savoir que, suite à des millions de plaintes en Inde, il s'apprêtait à remplacer 300.000 batteries de téléphones portables (cf. notre précédent article).
Samsung progresse, Motorola s'embourbe
Le groupe coréen Samsung continue sa percée sur le marché de la téléphonie mobile et se rapproche dangereusement de Motorola. Au second trimestre, sa part de marché a grimpé de 13,4% contre 11,2% en 2006, et il se positionne en 3è place, juste devant un autre groupe coréen, LG, lequel revendique 6,8% de part de marché au second trimestre 2007 contre 6,3% en 2006.
En ce qui concerne Motorola, l'américain a vendu 39,4 millions de téléphones au second trimestre 2007 contre 50,5 millions sur la même période, mais en 2006. La part de marché du groupe s'effrite en conséquence à 14,6% en 2007 contre 21,9% en 2006 ! Pour le premier trimestre, la firme a annoncé une perte de 209 millions de dollars et un chiffre d'affaires en repli de 11,2% à 18,1 milliards de dollars.
D'aprèsles Échos, l'avenir du p-dg du géant américain, Ed Zander, serait compromis, à moins qu'un « iPhone Killer » ne permette au groupe de vite redresser la barre.
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