Mobiles: un danger pour l'ADN?
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Nous ne voulons pas créer la panique, mais il serait bon de prendre certaines précautions« , conclusion pour le moins inquiétante de l'étude menée par la Fondation Verum, de Munich, financée pour environ 2 millions d'euros par l'Europe. Durant quatre ans, les scientifiques de la fondation ont exposé des tissus humains aux micro-ondes émises par les téléphones mobiles. Ces dernières s'échelonnent de 2mW à 1W, selon l'usage qui est fait du téléphone. L'émission la plus forte précède le moment où le téléphone va sonner. Les scientifiques ont soumis des tissus humains à des signaux en provenance de téléphones mobiles dans la limite légale de SAR (specific absorption rate) de 2W/kg. Ces émissions ont entraîné la production de radicaux libres, des groupes d'atomes et de molécules très réactifs, qui réagissent avec les molécules d'ADN, entraînant leur mutation. Et la mutation des cellules peut aboutir à une augmentation des cancers. L'industrie des téléphones mobiles a réagi à l'étude, et incite elle aussi les utilisateurs à ne pas céder à la panique. Elle rappelle que des études précédentes n'ont pu démontrer l'existence de liens entre les mobiles et la santé. Et l'industrie de maintenir qu'il n'existe aucune preuve scientifique que l'usage d'un téléphone mobile peut entraîner des risques sur la santé. C'est pourtant la seconde fois en quelques semaines que des études en provenance de laboratoires européens indépendants viennent démontrer le contraire (lire nos articles).
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