Opérateurs : Vodafone s'intéresse à Cable & Wireless Worldwide
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
L'acquisition de CWW par Vodafone apporterait une infrastructure réseau mondiale et de nouveaux territoires à l'opérateur britannique.
« Vodafone regarde régulièrement les opportunités du secteur et confirme qu'il est dans un stade très précoce d'évaluation des mérites d'une offre potentielle pour CWW. » Par voie de communiqué ce lundi 13 février, Vodafone a confirmé son intérêt pour Cable & Wireless Worldwide suite aux spéculations émises dans la presse anglaise durant le week-end. Tout en s'empressant de préciser que cela ne constitue pas une annonce d'engagement. « Une nouvelle annonce sera faite en temps voulu, le cas échéant. »
Selon le Sunday Times, l'opérateur britannique réfléchirait à une offre de rachat à hauteur de 700 millions de livres sterling (plus de 834 millions d'euros). Ce que se refuse à commenter Vodafone. L'opérateur devrait se prononcer le 12 mars prochain, au plus tard.
425 000 km de câbles
CWW fournit des prestations de télécommunications aux grandes entreprises et opérateurs derrière des services et applications de voix, données et IP au Royaume-Uni ainsi que sur les continents nord américain, asiatique, d'Europe Centrale et EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Le groupe exploite environ 425 000 km de câbles, dont plusieurs liaisons sous-marines, des datacenters et propose des services d'hébergements. Autant d'éléments qui permettraient à Vodafone d'étendre infrastructure et offres de services, et d'ouvrir son marché à de nouveaux territoires.
Vodafone n'est pas le premier à s'intéresser à CWW qui, depuis sa séparation de Cable & Wireless Communication le 26 mars 2010, a perdu les quatre cinquièmes de sa valeur. Vendredi dernier, sa valeur à la fermeture de la Bourse était fixée à 530 millions de livres (632 millions d'euros). Le fonds d'investissements Apax Partners préparerait également une offre. L'arrivée d'un ancien de Vodafone, Gavin Darby, en novembre 2011, à la tête de CWW donnera-t-elle l'avantage à l'opérateur britannique ?