Oracle : après PeopleSoft, à qui le tour ?
Publié par La rédaction le - mis à jour à
L'OPA sur PeopleSoft n'est pas encore finalisée qu'Oracle envisage déjà d'autres acquisitions
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Nous avons toujours dit qu'il y a de multiples possibilités d'acquisitions » a rappelé Charles Phillips, co-président d'Oracle interviewé par Reuters. « Nous nous adressons à d'autres compagnies pendant que nous parlons. Nous avons de multiples idées« . Rien de surprenant donc, d'ailleurs on imaginait bien que durant l'OPA sur PeopleSoft, le géant des solutions de gestion se réservait d'autres alternatives. Mais si rapidement, c'est une surprise ! BEA, Siebel et Veritas figurent parmi les cibles potentielles, mais Oracle pourrait aussi se tourner vers d'autres concepteurs d'applications plus petits. Les ambitions de l'éditeur sont grandes, son appétit gigantesque, et ses moyens considérables. Oracle a d'ailleurs démontré, durant la crise de l'OPA qui s'éternise, qu'il dispose des ressources nécessaires pour mener à bien ses projets. Encore faut-il que sur PeopleSoft un juge du Delaware lui donne raison sur le blocage entraîné par la provision du 'poison bill' (lire nos articles). Plus important encore, l'appétit d'Oracle pourrait relancer le mouvement de consolidation chez les éditeurs de logiciels? L'ennemi, c'est SAP !
Changement dans le discours d'Oracle. Avec Larry Ellison président du groupe, le discours de l'éditeur se focalisait contre Microsoft, sans grand effet puisque les deux géants jouent dans des cours différentes. Depuis l'arrivée de Charles Phillips à la tête d'Oracle en janvier dernier, le discours a changé !
Dans l'immédiat, Oracle cherche surtout à marquer des points face à SAP. Malgré que l'éditeur allemand ait cherché à profiter de l'OPA pour grignoter des parts de marchés, Charles Phillips affirme que le marché lui a été plutôt favorable. « Nous pensons que nous évoluons favorablement contre eux ces dernier douze mois. Nous pensons qu'ils nous aident. La stratégie (de SAP) est d'injecter de la complexité dans leurs infrastructures (?) et nous parlons plutôt de simplicité« .