Philips arrive en France avec une offre de téléphonie
Philips a mis en place une structure d'une dizaine de personnes pour attaquer d'abord le marché des PME puis celui des grands comptes. Son offre 'Sopho' issue de codéveloppements avec le japonais NEC, aurait déjà été éprouvée au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Le plan de développement sur la France court sur trois ans, sous la responsabilité de Harry Zarrouck, d-g France de Philips Business Communications, entouré de Céline Lelong, directrice du marketing et Marc Coutelan, directeur commercial.
La première étape, sur 2005 et 2006 vise d'abord les PME; ensuite seront ciblés les grands comptes. L'objectif est d'atteindre une part de marché, en France, de 2% en 2006 puis 4% en 2007. L'offre et le positionnement se veulent plutôt agressifs, orientée IP: pour des configurations de 30 postes (Sopho IPK), le prix commence à 5.000 euros HT. L'offre orientée vers les grandes entreprises s'appelle Sopho SV7000, issue elle aussi d'un codéveloppement avec le Japonais NEC. Cette plate-forme existera à moyen terme sous Linux. NEC fournit une bonne partie du « hardware », dont la partie IP notamment, tandis que Philips « implémente » ses applications (notamment vocales, fonctions de messagerie). Les matériels sont garantis trois ans. Spécificité du marché français? Lors de cette annonce officielle à la presse, Philips B.C. n'était pas en mesure de donner le nom de ses principaux partenaires s'agissant de la distribution (grossistes), des intégrateurs ou des opérateurs. Il est prévu des sessions de formation d'une semaine (environ 1.500 euros). Le groupe, basé à Hilversum, considère que le marché français pourrait devenir florissant, car « la France va clairement s'inscrire, pour les 3 années qui viennent, dans un cycle de renouvellement des parcs de PABX, 5 à 7 ans après les mises à jour de l'an 2000, notamment. » Autre commentaire à interpréter: « Le marché français est très particulier dans le créneau des 0 à 100 postes. D'où notre offre agressive et 'bundelée' [= en lot] », a expliqué un responsable. La nouvelle équipe se félicite, par ailleurs, d'un réveil de la concurrence en France, avec, par exemple, l'arrivée de Siemens (déjà en négociation avancée avec France Télécom, selon nos sources). Réponse: « C'est un bon présage pour nous! » ( A suivre )
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