Pour Greenpeace, des consoles plus « vertes » sont nécessaires
Dans son tout dernier rapport, l'organisation écologiste Greenpeace dénonce la présence de matériaux dangereux dans les consoles jeux de dernière génération. Selon l'AFP, une analyse réalisée par un laboratoire indépendant révèle la présence de phtalates, béryllium et/ou retardateurs de flamme bromé. Ces éléments, dangereux pour la santé et l'environnement, sont présents dans la Wii, énorme succès commercial, la Xbox360 et la PS3.
Avec un taux de brome supérieur à 12% pour la console de Nintendo et proche de 14% pour la PS3, ainsi qu'une présence de phtalates comprise entre 10 et 27%, l'association s'inquiète d'observer une telle concentration de produits dangereux, alors même que « L'UE n'admet pas plus de 0,01% de phtalates dans les jouets« , rappelle Zeina El Hajj, responsable des campagnes sur les toxiques. De fait, Greenpeace s'étonne que l'Europe apparaisse plus permissive avec ce type de produit. Plus de 60 millions de consoles ont été vendues à travers le monde.
Pour autant, si l'association écologiste admet que les fabricants ont fait des efforts pour rendre leurs produits plus conformes aux normes européennes, il est temps d'aller plus loin. Pour l'organisation, les fabricants en ont les moyens. « Il n'y a aucune trace de béryllium dans les contacts électriques de la Wii, aucune trace de béryllium et des quantités limitées de PVC et de phtalates et des quantités limitées de matériaux bromés dans la Xbox : ceci montre qu'il est possible de fabriquer des consoles propres« , ajoute Zeina El Hajj.
Lire aussi : Avec l'AI Act, un nécessaire RGPD 2 ?
Rappelons que l'organisation écologiste a publié ces derniers mois de nombreuses mises en garde quant à de nombreuses substances détectées dans des appareils électroniques grand public. Aux mois d'octobre et novembre 2007, Greenpeace avait fortement critiqué Nintendo, Nokia et l'iPhone d'Apple.
Sur le même thème
Voir tous les articles Business