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Reconnaissance faciale : Microsoft refuse sa solution aux services de police

Microsoft ne vendra plus sa solution Face API via Azure Cognitive Services aux services de police américains tant qu'une loi fédérale soit votée pour réguler l'utilisation des technologies de reconnaissance faciale.

Publié par Philippe Leroy le | Mis à jour le
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Reconnaissance faciale : Microsoft refuse sa solution aux services de police

Les prises de position des géants de la Tech américains contre les technologies de reconnaissance faciale se multiplient. Après IBM qui abandonne toute activité sur le domaine, Amazon qui va appliquer un moratoire d'un an sur les ventes de sa solution  Rekognition aux services de police ; c'est au tour de Microsoft de leur refuser l'utilisation de sa solution  Face API via Azure Cognitive Services

« Nous ne vendons pas notre technologie de reconnaissance faciale à des services de police américains à l'heure actuelle, et tant qu'il n'y aura pas de législation fédérale solide basée sur les droits de l'homme, nous ne vendrons pas cette technologie aux forces de l'ordre », a déclaré Brad Smith, l lors d'une table ronde organisée par le Washington Post.

Microsoft limite ses investissements dans les start-up

 Le Président de Microsoft a rappelé que  son groupe  demande depuis deux ans  » une régulation gouvernementale forte », selon l'AFP.  En juillet 2018 des chercheurs du MIT et de Standford avaient en effet épinglé son logiciel de reconnaissance faciale jugé biaisé, ce qui l'avait poussé à demander des normes légales pour encadrer l'utilisation de ce type de technologie.

Fin mars, Microsoft a annoncé son retrait du capital de la start-up israélienne AnyVision, spécialisée dans la reconnaissance faciale, mise en cause pour l'utilisation de ses technologies aux points de contrôle frontaliers entre Israël et la Cisjordanie.

« Pour Microsoft, le processus d'audit a renforcé les défis d'être un investisseur minoritaire dans une entreprise qui vend des technologies sensibles, car ces investissements ne permettent généralement pas le niveau de surveillance ou de contrôle que Microsoft exerce sur l'utilisation de sa propre technologie » expliquait un communiqué de M12, sa structure d'investissement.

En clair, le groupe refuse à l'avenir d'être un « sleeping partner » au capital des startup spécialisées dans ce type de technologies. 

SI Microsoft n'a pas donné d'informations sur sa date de sortie du capital d'AnyVision, ni des modalités, on constate que cette dernière ne figure déjà plus dans la liste de ses investissements en Israël.

 

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