Résultats : Dassault Systèmes annonce un quatrième trimestre et une année 2011 record
Pour le quatrième trimestre et l'ensemble de l'année 2011, Dassault Systèmes annonce un résultat « record ». Au quatrième trimestre, l'éditeur de solutions 3D et PLM affiche un chiffre d'affaires de 512,1 millions d'euros, dont 462,1 millions pour les logiciels. En hausses respectives de 10 % et 9 % à taux de change constants. L'offre PLM occupe 371 millions (+10 %) et 91,1 millions pour SolidWorks (offre 3D, +9 %). C'est la première fois que Dassault Systèmes franchit la barre des 500 millions d'euros sur un trimestre.
Sur l'année 2011, c'est encore mieux. 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires global, dont 1,6 milliard pour le secteur logiciel. Une hausse annuelle de 16 % dans les deux cas. Les solutions de gestion de cycle de vie produit occupent l'essentiel des revenus avec 1,3 milliard (+17 %), la 3D SolidWorks 341 millions (+12 %) avec près de 48 000 nouvelles licences distribuées. Le résultat opérationnel progresse de 32,9 % à 427,9 millions d'euros, et la marge opérationnelle s'élève à 24 %, contre 20,6 % en 2010. La trésorerie gonfle d'une quarantaine de millions d'euros à 450,9 millions d'euros.
De bons résultats soutenus par l'adhésion des utilisateurs aux offres de l'éditeur. Lequel signale que, en 2011, 1000 clients ont adopté la version 6 de son système de gestion 3D PLM et 18 000 nouveaux clients ont choisi la 3D. Parmi eux, signalons les Laboratoires Pierre Fabre (adoption de ENOVIA V6 Life Sciences Solutions), le groupe Nikon (la V6), Fisker Automotive (Catia, Enovia, 3DVIA et Simulia) tandis que Capgemini est devenu intégrateur des offres PLM.
Risques de dégradation économique en 2012
« Grâce à l'adoption du PLM, les nouvelles licences, l'ensemble de nos marques et les zones géographiques ont connu une croissance à deux chiffres en 2011, se félicite Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes. Cette performance est d'autant plus significative que la base de comparaison de 2010 était élevée. Mais au-delà de nos très bons résultats financiers, 2011 a été une année gratifiante, car elle a très clairement mis en évidence la réussite de nos clients, qui font progresser l'innovation, en se posant les bonnes questions et en remettant en cause les idées reçues. »
Pour 2012, le groupe reste prudent et annonce un objectif sur le premier trimestre de 425 à 435 millions d'euros et vise une marge opérationnelle stable par rapport à 2011. « Nous abordons 2012 en observant un intérêt soutenu de nos clients pour nos produits et les indicateurs de marché que nous suivons viennent confirmer cette tendance favorable, commente le dirigeant. Cependant, nous considérons qu'il faut envisager l'éventualité d'une dégradation de l'environnement économique mondial et d'un resserrement des marchés du crédit. C'est pourquoi nous avons pris en compte ces facteurs de risque dans nos prévisions et objectifs initiaux de chiffre d'affaires. » Il n'en reste pas moins confiant et, tout en portant les efforts sur l'optimisation de la rentabilité organique, « nous anticipons une année de croissance, et ce malgré notre hypothèse de conditions économiques moins favorables ».
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