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Roaming : la data pèsera 42 milliards de dollars en 2018

La part des revenus issus de la data en itinérance devrait passer de 36% en 2013 à 47% en 2018 pour les opérateurs.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Roaming : la data pèsera 42 milliards de dollars en 2018

Selon le cabinet Juniper Research, les revenus tirés des échanges de données mobiles dans le cadre des usages en roaming généreront 42 milliards de dollars en 2018. Soit 47% du chiffre d'affaires global des communications mobiles à l'international contre 36% en 2013.

Un volume tiré par le déploiement de la 4G LTE dont la bande passante plus large et les temps de latence réduits (par rapport à la 3G) augmentent mécaniquement la consommation de données. Laquelle se voit stimulée par la baisse des tarifs des services d'itinérance.

Trouver le bon modèle économique

Mais, selon le cabinet d'analyse, les opérateurs devront mettre en place de nouveaux modèles d'offres pour tirer pleinement parti des réseaux de 4e génération. Notamment en s'appuyant sur les infrastructures des opérateurs à taille mondiale (Tiers I) afin de développer des modèles de collecte appropriés.

« Les opérateurs doivent trouver le bon modèle économique afin d'encourager les usages valorisés auprès des consommateurs et éviter les risques d'érosion des revenus, indique l'auteur du rapport « Mobile Roaming » Nitin Bhas. Ils doivent aussi fournir des services à la fois pertinents et rentables auprès des clients itinérants. »

Fin du roaming en Europe

Une nécessité qui ne se posera plus, ou dans d'autres termes, pour les opérateurs européens dans moins de deux ans sur leur marché continental. Le Parlement européen a adopté, le 3 avril dernier, le cadre de la nouvelle directive Paquet télécoms (lire Paquet télécom : le Parlement européen conforte la neutralité du Net). Laquelle programme la fin des frais d'itinérance pour décembre 2015 dans l'ensemble des pays de l'Union.

Cela permettra aux Européens de communiquer depuis leurs téléphones partout en Europe au même tarif que depuis leur pays de résidence. « Il s'agit d'insuffler une concurrence dynamique et saine au secteur des télécoms », expliquait Neelie Kroes, vice-présidente en charge de l'agenda numérique de la Commission européenne, pour justifier la stratégie de Bruxelles visant à créer le marché unique des télécoms. Une vision évidemment désapprouvée par les opérateurs continentaux dont la fin du roaming voix, SMS et data, risque de faire chuter le chiffre d'affaires (de plus de 20% pour certains) dès 2016. Et ce même si les tarifs d'itinérance s'affichent en baisse depuis 2007.

crédit photo  © Lisa S. - shutterstock

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