Sans mon téléphone portable j'ai mal!
Charles et Camilla l'ont prouvé, avoir un portable au pays de Beckham c'est bien pratique, surtout quand on entretient une relation amoureuse secrète.
Texto, MMS et autres « messages à caractères informatifs » sont rapidement devenus indispensables. Et nos flegmatiques voisins britanniques en sont tellement accros, que lorsque le sacro-saint objet qui permet cette communication à outrance disparaît, ils en perdent la tête et se confondent en excuse auprès de l'autel dédié aux opérateurs : « Oh my God, save my cell phone! » Désormais le vieil adage anglais de l'ordre de la jarretière, piqué au passage à De Musset « honni soit qui mal y pense », est devenu « Honni soit, qui peu de texto envoie ». Car selon l'étude, le britannique souffre d'addiction: « 90% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête ont affirmé ne pas pouvoir s'empêcher de consulter leur téléphone au moins une fois par heure ». A noter, la méthodologie de l'enquête ne précise pas si la Reine mère possède un Blackberry. Quatre personnes sur cinq disent se sentir mal à l'aise si leur téléphone est hors de portée pour une période prolongée et 84 % ne laissent jamais leur portable hors de vue. Perdre son portable est pire que perdre son porte-feuille ou ses clés de maison pour 60 % des personnes ayant participé au sondage! Pour une personne sur 7, être séparé de son portable se traduit par un sentiment d'anxiété. Et l'étude montre que la personnification du combiné va même plus loin : « les gens commencent à considérer leur téléphone portable comme un être humain car il symbolise contact, amitié et attention », a commenté le docteur David Nott, spécialiste des addictions au Priory hospital de Southampton (sud de l'Angleterre), consulté dans le cadre de cette enquête. Ce sondage a été effectué en novembre sur le site Internet TickBox.net pour le compte de Virgin Mobile. 2.000 personnes y ont participé.
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