Recherche

Skype serait dans la ligne de mire des autorités chinoises

Dans l'Empire du Milieu on ne plaisante pas avec la surveillance des communications. Après la censure de plusieurs pages Web et de certains mots des moteurs de recherche Yahoo et Google, des rumeurs circulent autour d'une censure possible de Skype

Publié par le - mis à jour à
Lecture
2 min
  • Imprimer
Skype serait dans la ligne de mire des autorités chinoises

Le géant du téléphone gratuit risque de goûter à la muselière

« made in china ». C'est du moins ce que nous révèle le quotidien « Les Échos ». Le gouvernement de Pékin semble en effet s'inquiéter de l'ascension fulgurante du champion de la téléphonie sur IP. Il faut dire que les autorités ont du mal à contrôler ce programme. Sous couvert de l'argument de « concurrence déloyale » le grand opérateur chinois China Telecom aurait déjà décidé d'interdire Skype out aux usagers de la province de Shenzhen (sud du pays). Il reproche à Skype de proposer des tarifs beaucoup trop avantageux par rapport à ceux normalement pratiqués dans le pays. D'après « Les Échos » plusieurs médias d'État auraient même dressé une liste d'utilisateurs récalcitrants. De plus, il semble que l'opérateur historique chinois ait l'intention de contrôler le volume d'informations de ses internautes. Une méthode des plus radicales, qui permet à l'opérateur en cas de doute de tout simplement déconnecter de façon automatique l'internaute trop gourmand. Selon toute vraisemblance, l'argument de la concurrence déloyale ne tient pas. En réalité, Pékin semble davantage craindre l'apparition en masse d'un programme d'origine occidentale particulièrement hermétique. La surveillance des communications étant une tradition pour le gouvernement l'on comprend que la crainte paranoïaque des autorités soit à son summum. D'après le directeur général de Skype, Niklas Zennstrom, interrogé par « Les Échos », « C'est juste une branche locale de China Telecom qui bloque du trafic ». Du côté du récent repreneur de Skype : Ebay, (Lire nos articles) l'on reste prudent estimant qu'il s'agit principalement : « d'une rumeur ». Une affaire à suivre.

Sur le même thème

Voir tous les articles Business

Livres Blancs #security

Voir tous les livres blancs

Vos prochains événements

Voir tous les événements

Voir tous les événements

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page