Skype (suite et fin) : Microsoft décline toute responsabilité
C'est avec prudence et au conditionnel que nous avions évoqué dans un précédent article l'hypothèse d'une possible incidence de la mise à jour du Patch Tuesday de Microsoft dans la panne qu'a subie le service VoIP de Skype la semaine dernière.
L'incident était dû à un engorgement des redémarrages
Les deux protagonistes viennent de ranger l'épée: ils confirment l'un et l'autre que Microsoft n'y était pour rien, et qu'il s'agissait bien d'un problème interne chez Skype.
Le blog de Skype précise que le crash était lié à une intervention de maintenance et qu'il a entraîné un flot énorme de requêtes de connexion (log-in) qui s'est cumulé avec un manque de ressources sur le réseau peer-to-peer. C'est donc bien un problème interne dans le code d'une routine liée à l'exécution de la mise à jour Windows Updates qui est en cause, pas la mise à jour elle-même.
De son côté, dans son blog Technet MSRC, Microsoft clarifie sa position et confirme que les mises à jour de sécurité du Patch Tuesday n'ont pas causé l'interruption de service de Skype. Ces mises à jour ne différaient pas des mises à jour habituelles effectuées chaque mois par Windows Updates.
Christopher Budd, responsable des programmes de sécurité au Microsoft Security Response Center, est catégorique : « L'origine[de la panne] était un bug dans le programme de Skype et non lié aux mises à jour de mardi« . Microsoft aurait d'ailleurs travaillé avec Skype sur le problème, ce qui a permis de confirmer qu'il n'y a pas de danger lié au Patch.
Et pour finir de citer une note de Villu Arak, un manager de Skype affirme que la cause de la panne est un « bug logiciel précédemment non repéré dans l'algorithme d'allocation des ressources du réseau. »
L'affaire est close? En théorie ! Car ses répercussions, pour Skype, risquent de se prolonger longtemps encore ! Le temps que la confiance revienne.
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