Sus à la hot-line: vive l'aide en ligne
Nos amis québécois vont être contents d'apprendre que la France se préoccupe enfin de sa langue et des anglicismes trop souvent utilisés. Des lecteurs de la Belle Province nous reprochent d'ailleurs parfois d'utiliser un peu trop souvent ces mots d'origine anglo-saxonne qui 'insultent' la langue de Voltaire.
Après l'offensive de la commission générale de terminologie et de néologie qui a tenté d'imposé, en vain, 'arroseur' au lieu de 'spammeur' ou encore 'zone d'accès sans fil à internet' au lieu de Wi-Fi, c'est le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisule) qui repart à la charge. Dans la ligne de mire du Conseil, l'expression 'hot-line', un terme utilisé dans le langage courant mais surtout à la télévision, à la radio et dans la presse. Le CSA s'étonne que personne n'utilise les traductions existantes. Des traductions il est vrai très parlantes. Ainsi, il est préférable d'utiliser les expressions numéro d'urgence qui « permet le recours immédiat à un service d'assistance spécialisée », téléassistance ou assistance en ligne pour un « service d'assistance accessible à distance par un moyen de communication ». Enfin, il ne faut plus dire technicien de hot-line mais téléassistants. Avant de vouloir changer nos (mauvaises) habitudes linguistiques, il s'agirait plutôt de s'occuper des tarifs de ces 'assistances en ligne accessibles à distance par un moyen de communication'.
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