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Télégrammes : App « Alerte Attentat » en retard, 215 fausses apps Pokemon Go, Une erreur de code salée, Nouveau board pour Tor

Publié par Jacques Cheminat le | Mis à jour le

Putain de camion. Face à l'indicible et à l'horreur de l'attentat de Nice, il est bien difficile d'écrire ou de trouver les mots. Voici les télégrammes du soir.

L'application « Alerte Attentat » en retard. Alors que les réseaux sociaux ont activé très rapidement des alertes ou des aides pour trouver des victimes et de la protection lors de l'attentat qui a ensanglanté la Promenade des Anglais à Nice, l'application « alerte attentat » du Gouvernement a eu des ratés. Elle a envoyé des notifications sur la situation 3 heures après le début de l'évènement vers 22h30. Lancée pour l'Euro 2016, cette application a vocation à avertir la population au bout de 15 minutes d'une crise majeure de terrorisme. Pour sa première utilisation, cette application n'a donc pas confirmé son intérêt et sera certainement appelée à être révisée. En tout cas, la rédaction de Silicon.fr ne peut que s'associer à la peine des familles  des victimes et des blessés.

Les fausses apps Pokemon Go pullulent. L'application de réalité virtuelle pour trouver des Pokemon n'en finit plus de battre des records. Elle suscite aussi un fort intérêt des cybercriminels au point de développer des fausses applications pour piéger les utilisateurs. Une société, RiskIQ, a recensé 215 fausses applications Pokemon Go circulant sur plus de 21 apps store. La plupart de ces applications ont pour objectif le vol de données, l'envoi de SMS surtaxés, etc. Le développement de ces fausses applications est imputable à Nintendo qui a pris le parti de lancer son jeu mobile uniquement dans quelques pays. Laissant ouverte la porte à des APK disponibles pour des pays dans lesquels le jeu n'était pas lancé. Aujourd'hui, la firme japonaise essaye de faire le ménage en demandant à Google de retirer des liens sur ces APK tiers.

Une erreur de code coûte 7 millions de dollars à Citigroup. L'établissement financier a été condamné à cette somme pour un bug de programmation dans une solution de reporting. La SEC (gendarme boursier) a constaté que certaines données financières étaient incomplètes. Et ce depuis 15 ans entre mai 1999 et avril 2014. L'erreur a été découverte par Citigroup lors de l'envoie des documents en avril 2014. Une équipe a alors été chargée de trouver la cause du bug. Elle a rapidement découvert que plusieurs métiers avaient été oubliés dans le programme de reporting. La raison, une mise à jour des codes métiers (bascule en alphanumérique) n'a pas été prise en compte dans le logiciel.  Le résultat est la non-présentation de 26 810 transactions à la SEC qui a décidé de donner une leçon à Citigroup.

Un nouveau board pour Tor. Après le départ de Jacob Applebaum après des rumeurs de harcèlement sexuel, le projet de réseau anonymisé a nommé un nouveau conseil d'administration. Parmi les entrants, on trouve Matt Blaze (spécialiste de la cryptographie), Cindy Cohn (directrice exécutive de l'Electronic Frontier Foundation), Gabriella Coleman (enseignante), Linus Nordberg (développeur), Megan Price (responsable du Human Rights Data Analysis Group) et Bruce Schneier expert en sécurité). Ils rejoignent les cofondateurs de Tor, Roger Dingledine et Nick Mathewson, ainsi que la présidente du conseil d'administration Sheri Steele

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